
Prizooniers de ta liberté…Dicktature libérale je crie ton mâle !
Si à la question « Faut-il libérer les animaux des fermes ? » vous osez répondre non, répondez à celle-ci : « Peut-on les abandonner en prison? ». Quiconque affirme que oui est un criminel spéciste qui doit vite être empêché.
MEAT IS PRISON –english below, espanol abajo–
Force est de constater que la dissonance cognitive de la viande qui invisibilise une personne animale en chose alimentaire a un double encore plus puissant : la dissonance cognitive de la cage. En effet, les esclaves de chair qui peuplent par milliards les cages, boxes, hangars, enclos sont des emprizooné.es dont il apparaît que la situation carcérale n’est pas perçue comme relevant d’un geste de torture. La preuve la plus flagrante de cet état d’esprit est que les « conditions » du zoolocauste sont relevées dans le meilleur des cas comme problématiques alors même qu’il ne peut y avoir d’activité d’élevage sans emprisonnement, fusse-t-il transitoire, et que cet enfermement semble être balayé comme une violence immuable. Les zesclaves de l’élevage comme les poules, les lapins, les cochons, les dindes, les veaux, n’existent plus dans l’imaginaire collectif humanocrate en liberté dans la nature comme les zoonimaux considérés « sauvages », c’est-à dire libres. Aussi, il semblerait que la grille conceptuelle qui a naturalisé la cage empêche littéralement de conscientiser la réalité de l’enfermement que procure la grille du clapier . S’émouvoir de la joliesse d’un lapin derrière un grillage est affaire courante. Qui sait voir que celui qui voit cela sans intervenir pour libérer le lapin de sa prison est un bourreau d’animaux, un geôlier psychopathe en liberté? Les zoopprimé.es par les fermiers n’ont pas le gène de la cage, iels ne sont pas esclaves par nature, leur enfer-me-ment est fondé sur le critère arbitraire et contingent de l’espèce. Parce que leur emprizoonnement est séculaire, il ne se perçoit plus comme sévices insensés. L’ubiquité de la contention des animaux viandalisés est ce qui empêche leurs massives libérations planétaires. La captivité indigne quand l’animal existe en liberté dans l’imaginaire humaniste. Les animots dit « de bouche » sont captifs de l’idéologie totalitaire et suprématiste humaniste. Les femelles sont colonisées par l’androcrate violeur engrosseur. Dès que l’opprimé.e fait partie de la caste inférieure des zoophagisé.es, le barreau est planté dans la chair LITTERALEMENT, l’anneau dans le nez, l’épingle dans la vulve, la boucle dans l’oreille, le numéro matricule tatoué sur la peau, cuit vivant par le marquage au fer. La prison est enfoncée dans leurs corps. Car la logique d’une restriction spatiale est fatalement les mutilations. Les corps compressés prennent encore trop de place. Et la barbarie est dans la place…
L’élevage est un holocauste nataliste qui fait naître dans le but d’effectuer un zoocide industriellement après la phase de sexage, d’engraissage, de gavage, d’allaitement, d’anémie, de pondaison… Mais entre la naissance du martyre et son exécution il y a toute la DURÉE d’une courte vie de persécutions multiples. Il est urgentissime d’en hurler la plus admise : le crime d’encagement. Car oui, à quoi sert le Droit quant il reconnaît la sensibilité si celui-ci est de principe éthéré et ne s’applique pas prosaïquement à la reconnaissance de la sensibilité à l’enfermement? Chaque bout de corps décapité en viande, morcelé en organes, emballé en barquettes, atomisé en conserves, incinéré dans les milliards de fours domestiques , était la possibilité d’être au monde d’un.e individu.e unique qui n’a connu qu’une existence sans espace. Les zooppressé.es des fermes n’ont pas d’espace . Iels sont privés de mouvements et privatisés comme les choses…
La considération commence quand iels sont chosifié.es . Le boucher respecte la chose alimentaire quand l’éleveur terrorise la personne émotionnelle. Les zoonimaux sont les déchets de la viande. Le lard est esthétisé dans les recettes cannibales et les cochons des oubliés de l’oubli… Le soin de l’hygiène sera pour la chair froide, la chair tremblante de vie n’a que coups et mutilations, pue et merde. Les vétérinaires sont des médecins qui mangent leurs patients. La belle découpe du boucher contredit les gestes des chirurgiens. Assassiner ou sauver un corps meurtis, telle est la question que le monde mizoone ne veut jamais se poser. La ferme enferme et du corps dolorisé par les tortures génétiques, chimiques, aux camps de concentration, au camions de déportations, aux paquebots de traite, jusqu’aux crochets d’empalements, les esclaves n’auront connus que camisoles …
Le concept de viande est une prison qui démoralise la considération pour nos alter ego spécisés. L’abstinence zoophage ne permet pas d’accéder aux cages où croupissent les victimes. Pour abolir l’emprizoonnement, libérons les emprizoonné.es et sortons de l’impunité les emprizoonneurs. Tant qu’un seul animal sera en cage nous seront toustes en cage.
Sortons de l’air des selfies, allons rendre l’air à nos dissemblables.
Une seule solution : la délivrance massive des empaquetés , l’intrusion dans les prizoons de la honte. Chaque élevage est la possession illégitime d’une appropriation spoliée aux habitant.es de la Terre. Les producteurs de douleur opèrent à chaque seconde des intrusions dans le territoire corporel de nos sœurs et frères.
La Terre devient une prison irrespirable parce que nous ne savons pas en abolir LES prizoons. L’élevage sert de matrice conceptuelle à la normalisation de l’enfermement tant la banalité de son mal crève les yeux. Les mâles humains ont modélisé l’emprisonnement comme une des modalités d’asservissement .
La triple diaspora des femelles va cesser, forcloses dans l’androlecte, sans terre légitime et colonisées par les grossesses forcées; nous allons cesser d’être les matrices d’incubation à reproduire l’holocauste. Nous allons réunir les mères et leurs enfants, nous allons délivrer les martyres de gestations des camps de viols inséminatueurs.
Permettre les conditions à l’insurrection animale, femmes, telle est notre fonction dans la lutte femelliste. Restituer aux femelles leurs puissance d’agir, les débarrasser de la prison qui paralyse et paralyse tout espoir d’alter monde, telle est l’aventure à faire advenir immédiatement !
Pas d’appétit pour les captifs !
Ne plus avaler de séquestration et aller provoquer la mutinerie générale, la mutinerie animale !
Pour qu’enfin : les avalés s’évadent !!!
VITE
Solveig Halloin, 6 janvier 2020
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Don’t boycott prisoners, release them !
Fred le bouc s’est évadé et est revenu libérer ses camarades : https://blog.l214.com/2018/08/31/letonnante-histoire-fred-bouc-champion-levasion?fbclid=IwAR2d4Nkg3uOAG70n2pdVJJS9wNhB2J8I1c6cgQhDvv_hEH4MUfjIeB1YwEk
CARNE ES PRISION
Está claro que la disonancia cognitiva de la carne que hace que un animal sea invisible para la comida tiene un doble aun más poderoso: la disonancia cognitiva de la prisión. En efecto, los esclavos de la carne que pueblan millones de prisiones, cajas, cobertizos, recintos son emprizoonados/as, así parece que la situación carcelaría no es percibida como parte de una tortura. La prueba más descarada de este pensamiento es que las conciciones del zoolocausto son identificadas, en el mejor de los casos, como problemáticas, pero sin embargo, no puede haber actividad de cría sin encarcelamiento, aunque sea transitorio, y que este encarcelamiento parece estar barrido de una violencia inmutable.
Los esclavos de la cría como los pollos, los conejos, los cerdos, los pavos, los terneros, ya no existe en la imaginación colectiva humanocracia en liberatad en la naturaleza como los zooanimales considerados « salvages », es decir, libres.
Además, parecería que la cuadrícula conceptual que naturalizó la jaula, literalmente evita la conciencia de la realidad del confinamiento que proporciona la rejilla de conejera. Molestarse por la belleza de un conejo detrás de una reja es algo normal. ¿Quién sabe ver que aquel que lo ve sin intervenir para liberar el conejo de su prisión es un verdugo de animales, un carcelero psicópata en libertad?
Los animales oprimidos por los granjeros, no tiene el gen de la prisión, ellos/as no son esclavos por naturaleza, su encar-ce-la-mien-to está fundando sobre un critério arbritario y de la propia especie. Porque su encarcelamiento es centenario, ya no se percibe como un abuso sin sentido.
La omnipresencia de la inmovilización de animales utilizados como carne impide sus masivas liberaciones mundiales. La cautividad indigna cuando el animal existe en libertad en nuestra imaginación humana. Los animales « de carne » son cautivos de la ideología totalitaria y suprematista humanista.
Las hembras son colonizadas por el poder del hombre violador que las embaraza. En el momento en el que el/la oprimido/a forma parte de la casta inferior de animales para ser comidos ; la barra es plantada en la carne literalmente, el anillo en la nariz, el aro en la oreja, el número de matrícula tatuada en la piel, carne viva marcada por hierro.
La prisión penetrada en sus cuerpos. Porque la lógica de una restricción espacial crea fatalmente las mutilaciones. Los cuerpos comprimidos ocupan todavía mucho espacio. Y la barbarie está en su lugar.
La reproducción es un holocausto natalista que da a luz con el objetivo de llevar a cabo un zoocidio industrialmente después de la fase de sexado, engorde, alimentación forzada, lactancia, anemia, postura … Pero entre el nacimiento del martirio y su ejecución se encuentra toda la DURACIÓN de una corta vida de múltiples persecuciones. Es urgentísimo gritar lo que es más aceptado: el delito de encarcelamiento. Porque sí, ¿qué sentido tiene la Ley cuando reconoce la sensibilidad si esta es de principio etérea y no se aplica prosaicamente al reconocimiento de la sensibilidad al encarcelamiento? Cada parte del cuerpo decapitado en carne, dividido en órganos, empacado en bandejas, atomizado en latas, incinerado en miles de millones de hornos domésticos, era la posibilidad de estar en el mundo de un individuo único que nunca ha conocido que una existencia sin espacio. Las zoopresas agrícolas no tienen espacio. Se ven privados de movimientos y privatizados como las cosas …
La consideración comienza cuando ellos/as son objetivados. El carnicero respeta la cosa de comida cuando el criador aterroriza a la persona emocional. Los zoonimales son los productos de desecho de la carne. El tocino está estetizado en recetas caníbales y los cerdos los olvidados del olvido… El cuidado de la higiene será para la carne fría, la carne que tiembla con la vida solo recibe golpes y mutilaciones, herdor y mierda. Los veterinarios son médicos que comen a sus pacientes. El bonito corte del carnicero contradice los gestos de los cirujanos. La pregunta que el mundo mizoone nunca quiere hacer es asesinar o salvar un cuerpo magullado. La granja enjaulada y el cuerpo dolorido por torturas genéticas y químicas, en campos de concentración, en camiones de deportación, en transatlánticos, hasta los ganchos de empalar, los esclavos solo habrán conocido camisas de fuerza …
El concepto de carne es una prisión que desmoraliza la consideración de nuestro alter ego específico. El zoofago de abstinencia no permite el acceso a las jaulas donde languidecen las víctimas. Para abolir los encarcelamientos, liberemos a los prisioneros y saquemos de la impunidad a los carceleros. Mientras haya un solo animal en una jaula, todos estaremos en una jaula.
Salgamos de los aires de selfies y vayamos a darle aire a nuestros disímiles.
Una sola solución: la liberación masiva de lo empaquetado, la intrusión en las prisiones de la vergüenza. Cada granja es la posesión ilegítima de una apropiación desposeída para los habitantes de la Tierra. Los productores de dolor operan cada segundo para invadir el territorio corporal de nuestros hermanos y hermanas.
La Tierra se convierte en una prisión irrompible porque no sabemos cómo abolir sus prisioneros. La cría de animales sirve como una matriz conceptual para la normalización del encierro, ya que la banalidad de su enfermedad deslumbra sus ojos. Los hombres humanos han modelado el encarcelamiento como una de las formas de esclavitud.
La triple diáspora de las mujeres cesará, excluida en el androlecto, sin tierra legítima y colonizada por embarazos forzados; vamos a dejar de ser las mártires de la incubación aue reproduce el holocausto. Vamos a reunir a las madres y sus hijos, vamos a entregar a los mártires de gestación de los campos de violación inseminantes.
Permitir condiciones para la insurrección animal, mujeres, esa es nuestra función en la lucha feminista. Restaurar a las hembras su poder para actuar, librarlas de la prisión que paraliza y paraliza toda esperanza de alterar el mundo, ¡tal es la aventura que para hacer que suceda de inmediato!
¡Sin apetito por los cautivos!
¡No tragues más secuestrados y vamos a provocar el amotinamiento general, el motín animal!
Para que al final: ¡los devorados se desbanden!
