
(English below/Español debajo)
Imaginons que nous puissions libérer les prisonniers de Treblinka, devrions-nous renoncer sous prétexte que les nazis sont partout à l’extérieur des camps ? Pour savoir ce qui doit être fait, il suffit d’imaginer l’humain dans les conditions actuelles des zootres. Laisserions-nous perdurer un holocauste mondialisé ? Une seule journée dans une cage étroite à subir la torture répond par l’évidence.
Nous sommes libres techniquement de pouvoir les délivrer. Qui sommes-nous pour photographier ou filmer les cages sans les ouvrir ? Les sujets zoonimaux n’appartiennent pas aux esclavagistes ! Qui sommes-nous pour les laisser sous les couteaux de leurs bourreaux ? Avons-nous seulement conscience qu’un conditionnement millénaire nous empêche de tendre le bras pour sortir du spécisme ? Allons-nous enfin penser HORS DE LA CAGE ?
Les zesclaves sont assassinés en prison, tel est le réel. Poignardons cette certitude au profit de l’inconnue. À la torture tentons la nature. De statut d’esclaves, restituons-leur la liberté d’affranchis. Sortons-les des espaces concentrationnaires qui leur sont attribués. Que leur nombre crée la brèche vers l’abolition, que leur liberté retrouvée désorganise le zoocide méthodique. Que leurs désordres pulvérisent l’ordre totalitaire humaniste. Que la multiplication des libérés court-circuite l’apocalypse pérennisée.
Laissons les lâches s’occuper de stratégie pour le lendemain, la liberté n’attend pas, nous irons droit au geste. Les poseurs de la pensée sont des criminels, l’agonie ne s’étudie pas, un drame présent ne se dissèque pas : il se combat. La résistance animaliste consciente de lutter contre l’hécatombe dans l’actualité de l’hécatombe va ouvrir désormais tous les camps de la mort. Encore et encore, et nous défendrons leur droit à la liberté de mouvement dans les champs de bataille, dans les forêts zoostiles. L’éleveur tueur nous trouvera entre son fusil et leurs peuples de martyrs enfin émancipés.
Le zoolocauste est en amont de la libération, nous nous défendrons avec eux pour que le zoocide ne soit plus en aval.
L’animalisme actuel fait – au mieux – du social et oublie de faire du politique. Entre le naufrage du véganisme spéciste qui fait de la zoophagie un choix du zooppresseur quand il s’agit d’un crime – et l’animalitaire – qui éponge l’hémorragie planétaire avec des mises en refuge comme seul horizon, il est indispensable d’accomplir les gestes pour en découdre de l’élevage. Les sauvetages n’attaquent pas la dictature mizoone, les sauvetages ne permettent pas aux milliards de séquestrés de pouvoir se défendre. Quand il y a plus de 400 millions de meurtres par jour, les emprisonnés ont besoin de liberté et de leurs solidarités pour se défendre. Et les libérations massives sauveront effectivement plus que nos sauvetages sporadiques…
Tout comme l’attitude humanitaire qui donne une misère aux pauvres plutôt que de reprendre les milliards au riche et de l’empêcher de violenter, voilà que l’animalisme tronqué est si formaté à la charité chrétienne d’une compassion forcément élective qu’il condamne les gestes révolutionnaires qui délivrent les séquestrés de leurs camps de tortures, qui sortent les zesclaves de la prison du maître. Et de tronqué l’animalisme devient spéciste. La barbarie du statu quo est un déni entretenu. La dimension systémique et mondialisée du zoolocauste – avec ses milliards de naissances quotidiennes – reste un impensé. Fini les symboles, entrons dans le réel et sortons-les de l’enfer. Acceptons une fois pour toute la situation de guerre totalitaire de l’idéologie humaniste. Allons-nous enfin les laisser combattre avec nous plutôt que d’être les sauveurs lâches pour une pincée qui laissent leurs bourreaux achever des milliards ? Que toute personne qui condamne une libération condamne aussi le prisonnier qui s’évade. Car il est évident que de retirer les fers est un soulagement, que la séquestration est une persécution ultime à laquelle nous DEVONS palier. Et libres, les zooppressés sont des milliards à retrouver une capacité de résistance…
Oui, libres, ils sont hors contrôle : cessons de nous prendre pour des sauveurs domestica-tueurs. Oui les zesclaves devenu·es sont aussi la « bio diversité ». Les persécutés pestiférés vont nous faire partager leur peste inoculée. Nous ne voulons pas mourir ? Eux non plus : ABOLISSONS L’ÉLEVAGE.
Les zootres ne sont pas esclaves par nature, ils sont nature. Si nous ne les connaissons que dans des enclos, fussent-ils les enclos des refuges, ces cages domestiques ne sont pas immuables !
Les esclaves de l’élevage sont 60 % de la biomasse mondiale. La vérité c’est que la Terre est une gigantesque Cage. Il y a des milliards de fois plus de prizoonniers que d’humanimaux sapiens sapiens sur la planète prison.
C’est l’ouverture des cages qui ouvrira les consciences.
Les zoonimaux enfin sujets retrouvent leur agentivité et cessent d’être domestiqués.
Ce n’est pas à nous d’être les pédagogues, c’est à eux de nous montrer le chemin.
Tant qu’un seul zoonimal sera en cage, l’humanimal sera esclave.
Libération des prizoonniers MAINTENANT !
LET’S TAKE THE PAIN OUT OF CAGES NOW !!!
Solveig HALLOIN
✖️ Participez à la résistance de justice en soutenant par un don les actions du collectif Boucherie Abolition : https://paypal.me/pools/c/88WwztW1L7
#AnimalLiberationNow #FreedomCantWait #BreedingAbolition #BoucherieAbolition
Glossaire animaliste :
• Zootres : contraction de ‘’zoo’’ et ‘’autres’’, les autres animaux.
• Zoonimal/Zoonimaux : contraction de « zoo » et « animal »/ »animaux ».
L’espèce humaine faisant partie biologiquement du règne animal, se dit des espèces animales qui n’appartiennent pas à l’espèce humaine.
• Zesclaves : contraction de ‘’zoo’’ et ‘’esclaves’’.
• Zoocide : génocide zoonimal*.
• Zoostiles : hostile aux zoonimaux.
• Zoolocauste : contraction de « zoo » et de « holocauste ».
Holocauste des Animaux. Zoocide.
« Holocauste » est employé ici au sens biblique : sacrifice des Animaux par le feu.
• Zooppresseurs/Zooppressés : se dit des acteurs du système d’oppression zoophage sur les peuples zoonimaux*.
Qui relève de la zooppression et des zooppresseurs.
• Mizoone/Mizoonie : du grec « misos », haine, et « zôon », Animal
Haine des zoonimaux.
• Prizoonniers : contraction de ‘’zoo’’ et ‘’prisonniers’’, prisonniers zoonimaux.
TO ABOLISH SLAVERY, LET’S FREE SLAVES: FREEDOM CAN’T WAIT!
Imagine if we could free the prisoners of Treblinka, should we give up under the pretext that the Nazis are everywhere outside the camps? To know what needs to be done, it is enough to imagine human beings in the current conditions of zoothers. Would we allow a globalized holocaust to continue? A single day in a narrow cage to be tortured is the obvious answer.
We are technically free to deliver them. Who are we to photograph or film the cages without opening them? Zoonimal subjects do not belong to slave traders! Who are we to leave them under the knives of their executioners? Are we even aware that an age-old conditioning prevents us from reaching out to get out of speciesism? Are we finally going to think outside the cage?
Zlaves are murdered in prison, that is the reality. Let’s stab this certainty for the benefit of the unknown.To torture, let’s try nature. From the status of slaves, let us restore to them the freedom of freed people. Let us take them out of the concentration camps allocated to them. May their number create the breach towards abolition, may their regained freedom disrupt the methodical zoocide. May their disorders destroy the totalitarian humanist order. That the multiplication of the liberated short-circuited the perpetuated apocalypse.
Let the cowards deal with strategy for the next day, freedom does not wait, we will go straight to action. The posers of thought are criminals, agony cannot be studied, a current horror cannot be dissected: it can only be fought. The animalist resistance, conscious of fighting against the hecatomb in the news of the hecatomb, will now open all death camps. Over and over again, and we will defend their right to freedom of movement on the battlefields, in zoostile forests. The killer breeder will find us between his rifle and their finally emancipated martyred peoples.
The zoolocaust is upstream of the liberation, we will defend ourselves with them so that the zoocide is no longer downstream.
The current animalism is – at best – social and forgets to be political. Between the shipwreck of speciesist veganism, which makes zoophagy a choice of the zooppressor when it is a crime – and the animalitarian – which wipes out global haemorrhage with refuge as the only horizon, it is essential to take action to solve the problem from breeding. Rescues do not attack the mizoonistic dictatorship, rescues do not allow billions of kidnapped people to defend themselves. When there are more than 400 million murders a day, prisoners need freedom and solidarity to defend themselves. And massive releases will indeed save more than our sporadic rescues….
Just as the humanitarian attitude that gives misery to the poor rather than taking billions from the rich and preventing them from hurting, truncated animalism is so formatted to the Christian charity of a necessarily elective compassion that it condemns the revolutionary actions that deliver the kidnappers from their torture camps, that pull the zlaves out of the master’s prison. And from being truncated, animalism becomes speculative. The barbarism of the status quo is a sustained denial. The systemic and globalized dimension of the zoolocaust – with its billions of daily births – remains unthinkable. No more symbols, let’s get into reality and get them out of hell. Let us accept once and for all the totalitarian war situation of humanist ideology. Are we finally going to let them fight with us rather than be the cowardly saviors for a pinch who let their executioners finish off billions? Anyone who condemns a release should also condemn the prisoner who escapes. For it is obvious that removing the irons is a relief, that sequestration is an ultimate persecution that we MUST overcome. And free, the zooppressed are billions to find a capacity of resistance…
Yes, free, they are out of control: let us stop thinking of ourselves as domestic saviors and killers. Yes, the ones who have become zlaves are also « bio-diversity ». The persecuted pestified will share with us their inoculated plague. We don’t want to die? Neither do they: ABOLISH LIVESTOCK.
Zoothers are not slaves by nature, they are nature. If we only know them in enclosures, even the enclosures of shelters, these domestic cages are not immutable!
Livestock slaves account for 60% of the world’s biomass. The truth is that the Earth is a gigantic Cage. There are billions of times more prizooners than sapien sapien humanimals on the planet prison.
It is the opening of the cages that will open the consciences.
Finally, the zoonimals subjects regain their agentivity and cease to be domesticated.
It is not up to us to be the teachers, it is up to them to show us the way.
As long as only one zoonimal is in a cage, the humanimal will be a slave.
Release of the prizooners NOW!
LET’S TAKE THE PAIN OUT OF CAGES NOW!!!!
✖️ Participate in the resistance to justice by supporting the actions of the collective Boucherie Abolition with a donation: https://paypal.me/pools/c/88WwztW1L7
#AnimalLiberationNow #FreedomCantWait #BreedingAbolition #BoucherieAbolition
Animalist Glossary :
- Zoothers: contraction of « zoo » and « others », the other animals.
- Zoonimals: contration of « zoo » and « animals ». As the human species is biologically a part of the animal kingdom, it is said about animal species that do not belong to the human species.
- Zlaves: contraction of zoo and slaves.
- Zoocide: zoonimal genocide.
- Zoostiles: hostile to zoonimals.
- Zoolocaust: contraction of « zoo » and « holocaust ». Holocaust of the Animals. Zoocide. « Holocaust » is used here in the biblical sense: sacrifice of animals by fire.
- Zooppressants: refers to actors in the zoophage oppression system on zoonimal peoples. Which is a matter for zooppression and zooppressors.
- Mizoony/Mizoonistic: from the Greek « misos », hatred, and « zôon », Animal. Hatred of zoonimals.
- Prizooners: contraction of zoo and prisoners, zoonimal prisoners.
PARA ABOLIR LA ESCLAVITUD, LIBEREMOS A LXS ESCLAVXS: ¡LA LIBERTAD NO ESPERA!
Imaginemos que pudiéramos liberar a lxs prisionerxs de Treblinka, ¿deberíamos rendirnos con el pretexto de que los nazis están en todas partes fuera de los campos? Para saber lo que hay que hacer, basta con imaginar humanxs en las condiciones actuales de lxs zootrxs. ¿Permitiríamos que continuara un holocausto globalizado? Un solo día en una jaula estrecha para ser torturadx responde de una manera obvia.
Somos técnicamente libres para poder liberarlxs. ¿Quiénes somos nosotrxs para fotografiar o filmar las jaulas sin abrirlas? Los sujetos zoonimales no pertenecen a los traficantes de esclavxs! ¿Quiénes somos nosotrxs para dejarlxs bajo los cuchillos de sus verdugos? ¿Somos solo conscientes de que un condicionamiento ancestral nos impide salir del especismo? ¿Finalmente vamos a pensar FUERA DE LA JAULA?
Lxs esclavxs son asesinadxs en prisión, esa es la realidad. Apuñalemos esta certeza en beneficio de lo desconocido. Tratemos de torturar a la naturaleza. Desde la condición de esclavxs, devolvámosles la libertad de los seres liberados. Saquemoslos de los campos de concentración que se les han asignado. Que su número cree la brecha hacia la abolición, que su libertad recuperada perturbe el zoocidio metódico. Que sus desórdenes destruyan el orden humanista totalitario. Que la multiplicación de lxs liberadxs cortocircuito el apocalipsis perpetuado.
Dejemos que los cobardes se ocupen de la estrategia para el día siguiente, la libertad no espera, pasaremos directamente a la acción. Los poseedores del pensamiento son criminales, la agonía no puede ser estudiada, un drama presente no puede ser diseccionado: puede ser combatido. La resistencia animalista, consciente de luchar contra la hecatombe en la actualidad de la hecatombe, abrirá ahora todos los campos de exterminio. Una y otra vez, y defenderemos su derecho a la libertad de movimiento en los campos de batalla, en los bosques zoostiles. El criador asesino nos encontrará entre su rifle y sus mártires finalmente emancipados. El zoolocausto está río arriba de la liberación, nos defenderemos con ellxs para que el zoocidio ya no esté río abajo.
El animalismo actual es – en el mejor de los casos – social y se olvida de ser político. Entre el naufragio del especismo vegano, que hace de la zoofagia una elección del zoopresor cuando se trata de un crimen – y el animalitario – que aniquila la hemorragia global con refugios como único horizonte, es imprescindible actuar para resolver el problema de la cría. Los rescates no atacan a la dictadura mizoona, los rescates no permiten que miles de millones de personas secuestradas se defiendan. Cuando hay más de 400 millones de asesinatos al día, los presos necesitan libertad y solidaridad para defenderse. Y las liberaciones masivas de hecho salvarán más que nuestros rescates esporádicos…
Así como la actitud humanitaria que da miseria a lxs pobres en lugar de quitarles miles de millones a los ricos y evitar que los violen, así también el animalismo truncado está tan formateado para la caridad cristiana de la compasión necesariamente electiva que condena las acciones revolucionarias que liberan a lxs secuestradores de sus campos de tortura, que sacan a lxs zesclavxs de la prisión del amo. Y de ser truncado, el animalismo se vuelve especisto. La barbaridad del statu quo es una negación sostenida. La dimensión sistémica y globalizada del zoolocausto, con sus miles de millones de nacimientos diarios, sigue siendo impensable. No más símbolos, vayamos a la realidad y saquémoslxs del infierno. Aceptemos de una vez por todas la situación de guerra totalitaria de la ideología humanista. ¿Vamos a dejar que luchen con nosotrxs en lugar de ser los cobardes salvadores de un pellizco que dejan que sus verdugos acaben con miles de millones? Cualquiera que condene una liberación debería también condenar al prisionerx que se escapa. Porque es obvio que quitar los hierros es un alivio, que el secuestro es una persecución final que DEBEMOS erradicar. Y libres, lxs zooprimidxs son miles de millones para encontrar una capacidad de resistencia…
Sí, libres, están fuera de control: dejemos de pensar en nosotrxs mismos como salvadores y asesinxs esclavistxs. Sí, lxs zesclavxs que se han convertido son también « bio diversidad ». Lxs perseguidxs plagiadxs compartirán con nosotrxs su plaga inoculada. ¿No queremos morir? Tampoco ellxs: ABOLAMOS LA CRÍA.
Lxs zootrxs no son esclavxs por naturaleza, son naturaleza. Si sólo los conocemos en recintos, incluso los recintos de los refugios, estas jaulas domésticas no son inmutables!
Lxs esclavxs de la cría representan el 60% de la biomasa mundial. La verdad es que la Tierra es una jaula gigante. Hay billones de veces más prizoonistxs que humanimales sapien sapien en la planeta prisión.
Es la apertura de las jaulas lo que abrirá las conciencias.
Finalmente, lxs sujetxs zoonimales recuperan su agentividad y dejan de ser domesticadxs.
No nos corresponde a nosotrxs ser lxs maestrxs, sino a ellxs mostrarnos el camino.
Mientras sólo haya unx zoonimal en una jaula, el humanimal será un esclavo.
Liberación de lxs prizoonerxs AHORA!
SAQUEMOS EL DOLOR DE LAS JAULAS AHORA.
✖️ Participar en la resistencia a la justicia apoyando las acciones del colectivo Boucherie Abolition con una donación: https://paypal.me/pools/c/88WwztW1L7
#AnimalLiberationNow #FreedomCantWait #BreedingAbolition #BoucherieAbolition
Glosario Animalista :
- Zootrxs: contracción de »zoo » y »otrxs », lxs otrxs animales.
- Zoonimal: contracción de « zoo » y « animal ». La especie humana, que forma parte biológicamente del reino animal, se dice que es una especie animal que no pertenece a la especie humana.
- Zesclavxs: contracción de « zoo » y esclavxs.
- Zoocidio: genocidio zoonimal.
- Zoostiles: hostiles a lxs animales zoológicxs.
- Zoolocausto: contracción de « zoo » y « holocausto ». Holocausto de los Animales. Zoocidio. « Holocausto » se utiliza aquí en el sentido bíblico: sacrificio de animales por fuego.
- Zoopresores: se refiere a lxs actores del sistema de opresión zoófaga sobre los pueblos zoonimales. Lo cual es asunto de la zoopresión y de los zoopresores.
- Mizoona/Mizoonia: del griego « misos », odio, y « zôon », Animal. Odio a lxs zoonimales.
- Prizoonerxs: contracción de « zoo » y « prisionerxs », prisionerxs zoonimales.