
L’EUGÉNISME, UN BUSINESS AU COMBLE DU SADISME
Une brebis peut mettre au monde 1 à 3 agnelles/agneaux par an, tandis qu’un bélier, peut « obtenir » 80 à 100 agnelles/agneaux par an. C’est donc par le biais des mâles que les esclavagistes peuvent modifier la génétique plus rapidement.
Lorsque l’élevage est axé sur la « production d’agneaux de boucherie », les critères de sélections sont donc principalement axés sur le bon développement, de bons aplombs, une forte vitesse de croissance [1]. Lorsque l’élevage veut des agnelles pour « renouveler le troupeau », les critères seront plutôt la prolificité, la production laitière, la valeur laitière ou la précocité [1]. Les mamans sont « sélectionnées » selon des critères bien définis. Afin de garder les « meilleures mères », sont « réformées » (assassinées) :
– Les brebis « accidentées » (mammites, retournement de vagin, accouchements difficiles…),
– Les brebis plus âgées (à partir de 7 ans) car elles sont moins prolifiques, perdent des dents d’où une alimentation difficile,
– Les brebis dites « inadaptées » : qui ont eu 2 fausses couches de suite, qui sont maigres, boiteuses incurables ou qui ont un fort caractère,
– Les mères appelées « mauvaises mères » par les bourreaux désenfanteurs, qui n’ont pas assez de lait ou qui ont de « mauvaises qualités maternelles ». Dans les années 80, l’Australie a fait « don » à l’INRA, de 5 béliers dont les mères, torturées génétiquement, étaient porteuses d’un gène d’hyper prolificité (le gène « Booroola ») [2]. L’INRA l’a ensuite implanté dans des brebis [3,4], permettant aux esclavagistes d’augmenter la taille des troupeaux sans grand effort. Ces brebis enfantent de 1 à 5 bébés en moyenne, tandis qu’une brebis non torturée génétiquement met au monde en général 1 bébé à la fois.
EUGÉNISME, CRIME CONTRE LES MÈRES ET LEURS BÉBÉS !
Alizée Denis, 8 avril 2021
Sources :
