
DES JUMENTS ENCEINTES SAIGNÉES POUR L’ÉLEVAGE :
UNE FERME À SANG EN ALLEMAGNE !
Quand l’esclavage appelé « équitation » se mêle à la criminalité de l’élevage et à l’industrie pharmaceutique…
C’est le plus grand haras d’Europe de chevaux Haflinger (race de cheval de trait léger). Cet élevage, comme tous les élevages, a pour objectif de faire naître des individu·es dans le but de les vendre et d’en tirer des bénéfices. Mais la gérante Anke Sendig et ses complices ne se font pas uniquement de l’argent de la vente des jeunes chevaux…
Ce camp d’asservissement, qui a ouvert ses portes il y a une cinquantaine d’années, utilise les juments et leurs bébés pour différentes raisons :
1. Les juments sont mises enceintes et dans les premiers mois de gestation, elles sont prélevées jusqu’à 4 litres de sang 4 fois par semaine, soit 16 litres par semaine, afin d’y extraire le plasma. Le plasma, comportant l’hormone eCG, est donc extrait et, d’après la gérante criminelle, environ la moitié du sang prélevé leur est restitué le lendemain.
C’est donc environ 10 000 litres de sang qui sont extraits d’une centaine de juments chaque saison. Ce haras fournit depuis 40 ans la société pharmaceutique allemande IDT-Biologika. Cette dernière est actuellement attaqué pénalement par les associations AWF-TSB pour torture de juments en Amérique du Sud.
2. Une fois que les juments ont accouché, leur lait leur est volé. Alors que le sevrage des poulains est aux alentours de 10 mois, ce haras commence à voler le lait des mères vers 2 mois. Les poulains restent avec leur mère et peuvent téter, néanmoins, les juments sont traites 1 fois par jour au début, puis 2 fois par jour. Ce lait est mis en bouteille pour des humains crétins assoiffés de mamelles, ou transformé en cosmétiques.
3. Les bébés, devenu·es de jeunes chevaux, sont vendus vers l’âge de 4 ans, en tant que « cheval de selle » pour être utilisé·es comme des chaises jusqu’à leur « retraite ».
Ce haras, qui détient environ 350 juments & chevaux, se fait de l’argent par la « pension » de chevaux, la location de mobile-homes et de chambres d’ami·es pour les vacances, des stages et cours d’équitation, des visites du haras, la formation de futur·es cavalier·es professionnel·les et enseignant·es, des tests de « performances » de juments, et également, dans la « location » d’étalons pour la reproduction dans les élevages d’Haflinger. En effet, comme dans l’élevage pour l’ingurgitation d’assassinats (« alimentaire »), le haras détient des étalons et met à disposition un catalogue afin que les éleveurs choisissent et le cheval qui va « monter » leurs juments, afin d’obtenir les poulains avec les caractéristiques qu’ils souhaitent. La manipulation génétique, un des rouages de l’élevage…
Néanmoins, le revenu d’argent le plus important de ce camp reste le trafic du sang des juments à destination des élevages du monde entier…
Selon l’office vétérinaire allemande, le prélèvement sanguin sur des juments enceintes n’est pas réglementé par la loi. La production d’eCG n’est pas évaluée comme une expérimentation animale et n’est pas soumise aux directives pour la collecte, le stockage, le transport et l’administration du sang et des produits sanguins dans le secteur vétérinaire. Cette ferme à sang est dans une zone grise de la loi. Elle n’est pas hors-la-loi, mais après tout, dans un monde gouverné par des spécistes, tous les criminels sont dans la légalité…
IDT Biologika appartient au groupe Klocke dirigé par Carsten Klocke. Mais CEVA, dirigé par Mark Prikazsky, a acquis l’activité de « santé animale » d’IDT-Biologika en 2019.
Les laboratoires pharmaceutiques font tourner les élevages du monde, en collaboration avec les saigneurs de juments.
Ce sont les laboratoires qui font tourner les abattoirs, il est grand temps de cibler ces mouroirs !
Alizée DENIS, 21 novembre 2020
Sources :
Page Fb du haras : Haflinger Gestüt Meura (https://www.facebook.com/haflingergestuetmeura)
Leur site internet : https://www.haflinger-in-meura.de/
Leur adresse : Haflinger Stud Meura, Ortsstrasse 116, 98744 Meura (Allemagne)
Leur adresse (Maps) : https://goo.gl/maps/4gQoocRweubcWhLs7
Adresse du labo pharmaceutique : IDT Biologika, Am Pharmapark, 06861 Dessau-Roßlau (Allemagne)
Haras – Labo (Maps) : https://goo.gl/maps/ikeoA5GPPsprZLN26
Vous pouvez retrouver les infos sur ce camp de vol de sang ici : https://www.haflinger-in-meura.de/landwirtschaft
Mais également ici :
· https://www.daserste.de/information/politik-weltgeschehen/fakt/videosextern/thueringen-pferdeblut-fuer-hormon-gewinnung-100.html?fbclid=IwAR0GY0Xn3fDt0WcY20X6bencbxkyiLxSl7Pm7kLp20QFtFPZy9ktTArdLoU
· https://www.fellbeisser.net/news/pmsg-produktion-das-haflinger-gestuet-meura-darf-nicht-zum-tueroeffner-fuer-weitere-blutfarmen-in-deutschland-werden
· https://www.animal-welfare-foundation.org/files/downloads/Unterschriftenliste_Gestuet_Meura.pdf
· https://www.tierschutzbund-zuerich.ch/files/downloads/Download_Presseberichte/Eilmeldung_Blutfarm_in_Deutschland_Haflinger_Gestuet_Meura.pdf
· https://www.cavallo.de/reitsportszene/ist-die-hormongewinnung-von-tragenden-stuten-legal/
· https://209232.seu.cleverreach.com/m/13522367/0-5dbac45ab405e6b69e7dfb15385659b5
· https://www.pferderevue.at/aktuelles/tierschutz/2019/haflingerstuten-in-meura-bluten-fuer-die-pharmaindustrie.html
Les laboratoires :
· IDT-Biologika et eCG : https://idt-biologika.de/idt-biologika-to-purchase-pmsg-solely-from-european-sources
· Acquisition d’IDT par Ceva : https://www.ceva.com/fr/Actualites-et-medias/Communiques-de-presse/Ceva-Sante-Animale-et-IDT-Biologika-GmbH-annoncent-un-accord-portant-sur-l-acquisition-de-l-activite-de-sante-animale-d-IDT
S’informer et agir :
➤ À qui profite le crime ? https://drive.google.com/drive/folders/1FXk9JLeUAb1-PbKCuj1-7SedDo85Qu0v
➤ Carte de la zoocriminalité (retrouvez les camps de génétique, de viols, de recherche, etc.) : https://www.google.com/maps/d/edit?mid=15mLSxHH8kLHLczaMUsXssAg20Lsv0-tC&usp=sharing

HORMONE eCG, DE QUOI S’AGIT-IL ?
L’eCG (Equine Chorionic Gonadotropin) est une protéine présente dans le sang des juments entre le 40ème et le 130ème jour de gestation.
Cette hormone est très prisée dans le domaine de l’élevage. Il existe donc des élevages appelés « fermes à sang », qui séquestrent des juments. En Amérique du Sud, une à deux fois par semaine, durant environ 11 semaines, elles subissent des prélèvements de sang pouvant aller jusqu’à 10 litres de sang. Ce sang est revendu à des entreprises pharmaceutiques qui le transformeront en « médicament » qu’ils vendront à leur tour aux éleveurs de cochons, vaches, brebis, chèvres, lapins, du monde entier.
➤ « TRAITEMENT HORMONAUX », DANS QUEL BUT ?
La maîtrise de la reproduction est indispensable pour le bon fonctionnement de l’élevage. L’hormone est utilisée chez les chèvres, brebis, vaches, truies, lapines, juments, chiennes, etc.
→ Induction & synchronisation des chaleurs des femelles : permet aux esclavagistes de pouvoir abuser les femelles tout au long de l’année, sans problème de « saisonnalité ».
L’objectif est de les faire entrer en chaleur en même temps et de les faire accoucher en même temps. Ceci dans le but d’organiser l’élevage en créant des « bandes » homogènes, c’est-à-dire, des groupes d’individu·es du même âge, qui seront déporté·es à l’abattoir en même temps.
→ Réduction de l’intervalle entre le sevrage et les prochaines chaleurs : par exemple avec la truie, cela permet de redémarrer un cycle 24 heures après la séparation avec ses porcelets, ce qui limite donc le nombre de jours « non productifs ».
→ « Superovulation » chez les vaches, bufflonnes, chèvres, brebis, truies, chamelles, biches, rattes, lapines, chiennes, chattes : elle permet d’augmenter la prolificité, donc d’obtenir plus de bébés que la mère n’a de mamelles. Cette superovulation est obtenue en surdosant le médicament.
→ « Progrès génétique » avec la superovulation sous forme de PMA : par exemple, une femelle ayant un « bon potentiel génétique » peut ainsi avoir plusieurs veaux par an en transplantant ses ovules dans une autre femelle.
→ Induction de la puberté précoce et donc obtention de femelles « fonctionnelles » plus tôt : les éleveurs peuvent donc abuser des femelles encore plus tôt. On peut donc les mettre enceintes alors qu’elles sont encore elles-mêmes des bébés.
➤ LES JUMENTS DES FERMES À SANG (en Amérique du Sud) :
Alors que la durée de gestation des juments est de 11 mois, les juments sont avortées vers 4 mois ½. Elles sont avortées manuellement, c’est-à-dire qu’un bâton leur est enfoncé dans le vagin afin de tuer le bébé présent dans l’utérus. Elles sont ensuite à nouveau mises enceintes, puis re-avortées, etc. etc. Cette boucle infernale s’arrête lorsque les juments, épuisées, meurent dans leurs prés ou sont envoyées à l’abattoir (agréé par l’Union Européenne) vers l’âge de 3-4 ans, comme les vaches, les truies, les poules qui, après avoir servies comme des usines, finissent en morceau de « viande ». Cette « viande chevaline » est ensuite exportée notamment vers l’Europe. La rentabilité jusqu’au dernier souffle…
