

PLUS DE FILMS, DES ACTES : OUVRONS LES FERMES !
(English below / Español debajo)
Les couches de dénis qui entourent l’effroyable condition des esclaves
de l’élevage mondial sont nombreuses. Aussi, il n’est pas seulement le
govéganisme qui oblitère l’absence de gestes actifs contre la plus
grande barbarie de tous les temps, il est aussi la boursouflure posée
sur les sauvetages sporadiques, le miroir grossissant posé sur les
rescapé·es comme cache-holocauste de milliards d’assassinats par jour. À
ce stade, la focale sur un sauvetage, c’est la feuille qui cache la
déforestation mondiale…
Le bal des hypocrites agite les mauvaises
questions pour se prévaloir des lauriers compassionnels et participe
ainsi à la pérennité de l’holocauste. Les dénieux des chiffres menacent à
coup de questions obscènes : « Où sont les animaux délivrés des cages ?
» pour taire LA QUESTION FONDAMENTALE : « Où sont les animaux ? ».
OÙ SONT LES LAPIN·ES ? 99,9% EN PRISON AVANT ASSASSINATS.
Alors, entre savoir la catastrophe en cours et ignorer le futur des rescapé·es de la séquestration, la lutte pour l’abolition de l’holocauste nataliste doit reconnaître de quel côté penche l’éthique. La mizoogynie est si puissante chez l’homo sapiens qui refuse sa nature que les dissonances cognitives s’enquillent. Faire sortir les zootres des prizons mentales où iels sont forclos, c’est ouvrir les clapiers des prizoonnier·es. Les prisons réelles sont prisons conceptuelles qui font prisons réelles… Le domesticatueur veut maintenir son privilège de posséder par le regard. La mutation animaliste doit déconstruire la domestication si elle veut advenir. Un animalisme tronqué sera toujours spéciste. La cage, le hangar, l’enclos, le refuge, la réserve même mystifiée en « sanctuaire », ne sont pas la maison des zoonimaux. La cage n’est pas une maison, c’est une prison. Accepter de ne pas voir, c’est sortir de l’appropriation par le regard. Voir et savoir l’enfer, le Pire-présent, ou ignorer le futur des évadé·es, telle est la question. Le soin n’est pas sous le regard. Quel bénéfice tire l’agonisant·e quand le spectateur assiste à l’agonie ? Aucun.
Puisqu’iels ne sauraient être le bien d’un autre, toustes les
zooffranchi·es ne possèdent pas la terre possédée à 99% par les
andronimaux. Les zoonimaux n’ayant aucun droit, iels ne bénéficient pas
non plus du privilège inique de propriété androcrate. La mise en servage
d’un·e zooffranchi·e est donc impossible.
Puisque c’est leur
territoire corporel lui-même qui est spolié, l’animal dit « de rente », «
le meuble » n’a, à plus forte raison, aucun espace territorial
légitime. L’erreur de l’animalisme tronqué serait de passer par la
logique capitaliste de l’achat d’un bout de terre pour leur attribuer
une miette d’un droit existentiel à habiter la Terre. Il n’y a pas un
centime à accorder au Capital pour une réserve privée ou d’État. La
lutte radicale consiste à restituer TOUT l’espace terrien à celleux qui
ne reconnaissent pas la barbarie de la « Nation » et ses inventions
folles de « frontières ». Les mobilités des zoonimaux ne sont pas
conciliables avec l’arbitraire des dictatures humanistes. Le vol des
oiseaux délivrés doit servir d’encouragement à toutes les migrations.
L’abolition de toutes les cages du monde porte en germe l’abolition des
frontières et tous les types culturels et contingents d’enfermement des
vivants. Ce sont les geôliers criminels éleveurs ou autres
domesticatueurs qu’il faut neutraliser : pas la liberté d’innocent·es
qu’il faut limiter ou annuler. Ne laissons pas les refuges être la
triste utopie de la lutte animaliste. De la même manière que les
réserves d’indigènes, les centres pour femmes battues ou les camps de
migrant·es ne ne sont pas une solution à la violence des possesseurs
mais l’expression de leur toute puissance. La prison, même élargie, ne
saurait être la solution puisqu’elle est le problème. La prison ne
neutralise pas la violence, elle est violence et fabrique à violences.
Les coexistences entre espèces sont la condition de l’existence de
chacune. La liberté de l’abeille ou du ver de terre sont les obligations
au futur des sapiens sapiens. Le grand singe humain, s’il ne restitue
pas aux milliards d’esclaves la liberté de ne pas se reproduire par
leurs délivrances des camps de viols industriels, est déjà celui dont on
mangera les tripes pour 1,99€.
L’invention folle de la possession
de la terre est intrinsèquement liée à son continuum sur les individu·es
terrestres. Le sédentaire éleveur veut posséder l’inappropriable.
Ouvrir les fermes c’est sortir de la civilisation des prisons. La ferme
fait modèle à prison. L’élevage enclenche un processus de banalisation
de l’enfermement. À notre époque décadente où la cage est naturalisée en
maison à esclaves, inconditionnelles sont leurs ouvertures et la
dédomestication de toutes les espèces du monde est l’unique antidote à
l’apocalypse en cours. Enfermer autrui est une violence.
Pour que
rayonnent la justice et ses émerveillements, ouvrons les fermes. Le
geste le plus simple et le plus évident qui consiste à sortir nos
alter-ego des fers est le geste le plus puissant pour la libération
animale.
À toi qui agonise dans un trou à merde sous le regard complice d’une caméra hypocrite-sadique.
À toi, les justes vont se battre.
La Libération Animale c’est les libérations des animaux.
Pour abolir le nolocauste, il ne s’agit ni de fermer les abattoirs, ni de filmer les abattoirs, ni de bloquer les abattoirs, mais d’OUVRIR LES ABATTOIRS. Partout, tout le temps : les camps de tuerie comme les camps d’agonies. Les millions de rescapé·es de l’holocauste nataliste — plus forcé·es à la reproduction industrielle — réinventeront LEURS organisations à l’émancipation de leurs peuples martyrs. L’humanocrate doit cesser d’intervenir. La barrière des espèces n’existe pas. Il n’y a qu’un Singe Stupide qui inventa des barrières pour s’appauvrir par la domestication.
Il est temps de découvrir les richesses des altérités dont nous prive toute la dictature humaniste et son régime dictatorial nommé « élevage ». Il est temps d’empêcher les hommes d’engendrer des esclaves en utilisant le corps des lapines, des truies, des vaches, des chèvres, des poules, des cannes, comme interfaces procréatifs compensatoires de leurs infécondités masculines.
La résistance à un système zooppressif ne doit jamais se faire sans l’urgence impérieuse à sortir les victimes de l’enfer ici et immédiatement. Dans le cas contraire, il ne s’agit que de l’hypocrisie criminelle d’une posture qui brandit la « question animale » comme un débat analytico-descriptif sans acter la libération réelle des prizoonnier·es politiques. L’attitude réformiste s’inscrit dans une naïveté et une temporalité d’irresponsables. Si le droit de vote ne s’obtient pas par le vote, que la liberté de voter pour ses maîtres ne saurait désenclaver l’injustice, la liberté ne se demande pas non plus aux emprizoonneurs, elle s’arrache LITTÉRALEMENT contre les lois qui normalisent l’holocauste et par la destitution des despotes. Il faut couper les racines des mâles zoophages holocaustueurs.
Organiser la résistance c’est commencer par affranchir les zesclaves. De l’intensif à l’extensif des barbelés, iels sont encore captifs !
Les éleveurs-chasseurs passeront par nos corps s’ils veulent continuer à assassiner aux truies.
Nous serons les boucliers des zootres.
Celleux que les tueurs devront abattre pour que les survivant·es aient le temps de lécher leurs plaies.
Iels sont en cage et nous avons les clefs, ouvrons les fermes, délivrons-les.
Des biches à la liberté il n’y a qu’un pied.
Entre en défense des prizoonnier·es.
Ferme ton clavier,
Prend ton pied de biche,
Pars ouvrir les clapiers,
Prizoonnier·es sur ton écran
Libère-les de ton regard !
Libère-les des hangars !
Des camps aux champs maintenant !
Pars !
Solveig HALLOIN
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NO MORE VIDEOS, ACTIONS! LET’S OPEN THE FARMS!
The layers of denial surrounding the uncontrollable state of slaves
from world farming are numerous. Also, it is not only the ‘goveganism’
which validates the passivity against the biggest cruelty of all time,
it is also the inflating of sporadic rescues, the magnifying mirror put
on the survivors as to hide the holocaust of billions of murders per
day. At this point, the focus on a rescue is the leaf that hides global
deforestation …
The hypocrites ball wavers the wrong questions to
get the compassionate laurels and so contributes to the sustainability
of the holocaust. The deniers of stats threat with obscene questions:
« Where are the animals delivered from the cages?’’ to silent THE
FUNDAMENTAL QUESTION: « Where are the animals? «
WHERE ARE THE RABBITS? 99,9% IN JAIL BEFORE BEING MURDERED.
So, between knowing the current catastrophe and ignoring the fate of survivors from sequestration, the struggle for the abolition of the natalist holocaust must recognize which side leans the ethics. Mizoogyny is so strong from homo sapiens who refuses his nature, that cognitive dissonances speak out. Bringing the zoothers out of the mental prizons where they are foreclosed means opening the prizooners hutches. Real prisons are conceptual jails, that make prisons real … The domesticator wants to maintain his privilege to possess by the look. Animalist mutation must deconstruct domestication if it wants to evolve. A wrong animalism will always be speciesist. The cage, the shed, the enclosure, the shelter, the reserve, even mystified in « sanctuary », are not the house of zoonimals. A cage is not a house, it’s a prison. Accepting not to see is to leave the appropriation by the gaze. Seeing and knowing hell, the Worst-present, or ignoring the future of the escaped, that’s the question. The care is not under the gaze. What benefit does the dying derive when the viewer is watching the agony? Zero.
Since they can’t be the property of another, all the
freedanimals do not own the land, 99% owned by andronimals. The
zoonimals have no rights, nor do they enjoy the unfair privilege of
androcratic property. Thus setting the freedanimals in bondage is
impossible.
Since it’s their bodily territory itself that is
plundered, the so-called « rent » animal, « the furniture », has no longer
any legitimate territorial space. The error of wrong animalism would be
to go through the capitalist logic by purchasing a piece of land to give
them a crumb of an existential right to inhabit the Earth. There is not
a penny to give to Capital for a private or state reserve. The radical
struggle consists in restoring ALL the earthly space to those who do not
recognize the barbarity of the « Nation » and its crazy inventions of
« borders ». The mobilities of zoonimals are not reconcilable with the
arbitrariness humanist dictatorships. The birds fly must inspire all
migrations. The abolition of all the cages of the world carries in germ
the abolition of the borders and all the cultural and contingent types
of confinement of the living ones. It’s the criminal jailers who breed,
or other domesticators that must be neutralized: not freedom of innocent
ones that must be limited or canceled. Do not let shelters be the sad
utopia of animalist struggle. In the same way as the indigenous
reserves, the women’s centers or the migrant camps are not a solution to
the violence of the possessors, but the expression of their
all-powerfulness. Prison, even enlarged, can not be the solution since
it’s the problem. Prison does not neutralize violence, it is violence
and makes violence. The coexistences between species are the condition
of the existence of each. Freedom of bee or earthworm are the
obligations for the future of sapiens sapiens. The human great ape, if
it does not restore to the billions of slaves the freedom not to
reproduce by their deliverance from the industrial rape camps, is
already the one whose bodies will be eaten for € 1.99.
The crazy invention to own land is intrinsically linked to its continuum on terrestrial individuals. The sedentary breeder wants to own the inappropriable. Open the farms is also leaving the prisons civilization. A farm is a model for a prison. Livestock farming initiates a process of banalisation of confinement. In our decadent time when the cage is naturalized into a slaves house, it is unconditional to open them and undomesticate all species in the world, it is the only antidote to the ongoing apocalypse. Locking up another is violent.
For justice
and its wonders to win, let’s open the farms. The simplest and most
obvious act of getting our alter-ego out of the jail is the most
powerful act for animal liberation.
To you, who’s dying in a shit hole under the complicit eye of a hypocritical-sadistic camera.
To you, the rights will fight.
Animal Liberation is the liberations of animals.
To abolish the nolocaust, it is not a question of closing the
slaughterhouses, nor of filming the slaughterhouses, nor of blocking the
slaughterhouses, but of OPENING THE SLAUGHTERHOUSES. Everywhere, all
the time: the death camps like the agony camps. The millions of
survivors of the holocaust – no more forced to industrial reproduction –
will reinvent their organizations to the emancipation of their martyred
peoples. Humanocrat must stop intervening. Species barrier does not
exist. Only a stupid monkey is able to invent barriers to impoverish
himself with domestication.
It’s time to discover othernesses wealth that deprives us the entire humanist dictatorship and its dictatorial regime called « breeding ». It’s time to prevent men from breeding slaves by using the bodies of rabbits, sows, cows, goats, hens, ducks, as reproductive interfaces compensating their male infertility.
Resist to a zooppressive system should never be done without the urgent need to get the victims out of hell here and immediately. Otherwise, it’s only the criminal hypocrisy of a posture that brandishes the « animal question » as an analytico-descriptive debate without acting the real liberation of political prizooners. The reformist attitude is a naive and irresponsible agenda. If we don’t get the right to vote by the vote, if the freedom to vote for its masters can not stop the injustice, we don’t ask freedom from jailers, let’s tear it LITERALLY off the laws that normalize the holocaust and let’s ask the end of despots. It is necessary to cut the roots of cannimal holocausters males.
To organize the resistance let’s start by freeing the zlaves. From intensive to extensive barbed wire, they are still captive!
Breeder-hunters will go through our bodies if they want to continue murdering zoothers.
We will be shields for them.
The ones that killers will have to shoot down so that the survivors have time to lick their wounds.
They are in cages and we have the keys, let’s open the farms, let’s deliver them.
From crows to freedom there is only one bar.
Join the defense of prizooners.
Close your laptop,
Take your crowbar,
Go open the hutches,
Prizooners on your screen
Free them from your eyes!
Free them from the sheds!
From camps to fields now!
Go!
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NO MÁS PELÍCULAS, PERO ACTOS: ¡ABRAMOS LAS GRANJAS!
Las capas de negación que rodean la espantosa condición de lxs esclavxs
de la ganadería mundial son numerosas. Así, no es sólo el goveganismo
el que borra la ausencia de gestos activos contra la mayor barbarie de
todos los tiempos, sino también la formación de ampollas en los rescates
esporádicos, el espejo de aumento que se coloca sobre los
sobrevivientes como escondite de holocausto de miles de millones de
asesinatos al día. En esta etapa, el enfoque en un rescate es la hoja
que esconde la deforestación global…
El baile hipócrita suscita
las preguntas equivocadas para reclamar laureles compasivos y, por lo
tanto, contribuye a la sostenibilidad del holocausto. La negación de las
figuras amenaza con preguntas obscenas: « ¿Dónde están los animales
liberados de las jaulas? » para silenciar LA PREGUNTA BÁSICA: « ¿Dónde
están los animales? ».
¿DÓNDE ESTÁN LOS CONEJXS? 99.9% EN PRISIÓN ANTES DE LOS ASESINATOS.
Por lo tanto, entre conocer el desastre actual e ignorar el futuro de los sobrevivientes del secuestro, la lucha por la abolición del holocausto natalista debe reconocer en qué lado se apoya la ética. La mizooginia es tan poderosa en el homo sapiens que rechaza su naturaleza que se cuestionan las disonancias cognitivas. Sacar a los zootres de los priziones mentales en los que están confinados a la fuerza es abrir las chozas de los prizoonerxs. Las prisiones reales son prisiones conceptuales que hacen prisiones reales… El domesticamatador quiere mantener el privilegio de poseer a través de sus ojos. La mutación animalista debe deconstruir la domesticación si es que ha de ocurrir. Un animalismo truncado siempre será especisto. La jaula, el cobertizo, el recinto, el refugio, la reserva incluso mistificada como « santuario », no son el hogar de los zoonimales. La jaula no es una casa, es una prisión. Aceptar no ver es dejar la apropiación mirándola. Ver y conocer el infierno, el peor presente, o ignorar el futuro de los fugitivos, esa es la cuestión. El cuidado no está a la vista. ¿Qué beneficio obtiene el moribundo cuando el espectador ve la agonía? Ninguno.
Dado que no pueden ser propiedad de otra persona, no todos los
zoolibertxs poseen el 99% de las tierras que pertenecen a los
andronimales. Dado que los zoonimales no tienen derechos, tampoco
disfrutan del injusto privilegio de la propiedad de los androcratas. Por
lo tanto, la esclavitud de unx zoolibertx es imposible.
Puesto que
es su propio territorio físico el que está expoliado, el animal llamado
« alquiler », « mobiliario », no tiene, más aún, ningún espacio territorial
legítimo. El error del animalismo truncado sería pasar por la lógica
capitalista de comprar un pedazo de tierra para darles una migaja de un
derecho existencial a habitar la Tierra. No hay un centavo que dar a la
capital para una reserva privada o estatal. La lucha radical consiste en
devolver TODO el espacio de la Tierra a quienes no reconocen la
barbarie de la « Nación » y sus locos inventos de « fronteras ». La
movilidad de los zoonimales no puede conciliarse con la arbitrariedad de
las dictaduras humanistas. El vuelo de las aves emitidas debe servir de
incentivo para toda la migración. La abolición de todas las jaulas del
mundo lleva la semilla de la abolición de las fronteras y de todos los
tipos culturales y cuotas de confinamiento de los vivos. Son los
carceleros, criadores u otros domesticamatadores criminales quienes
deben ser neutralizados: no la libertad de lxs inocentes que debe ser
limitada o cancelada. No dejemos que los refugios sean la triste utopía
de la lucha animalista. Al igual que las reservas indígenas, los centros
de mujeres maltratadas o los campamentos de migrantes no son una
solución a la violencia de los propietarios, sino una expresión de su
omnipotencia. La cárcel, aunque sea ampliada, no puede ser la solución,
ya que es el problema. La prisión no neutraliza la violencia, es
violencia y fabrica violencia. La coexistencia entre especies es un
requisito previo para la existencia de cada especie. La libertad de la
abeja o del gusano de tierra son las obligaciones para el futuro de los
Sapiens Sapiens. El gran mono humano, si no devuelve a los miles de
millones de esclavxs la libertad de no reproducirse con sus liberaciones
de los campos de colza industriales, es ya el que se comerá las tripas
por 1,99€.
La loca invención de la propiedad de la tierra está intrínsecamente ligada a su continuidad en los individuos terrenales. El criador sedentario quiere poseer lo inapropiado. Abrir granjas es salir de la civilización de la prisión. La granja es un modelo para una prisión. La ganadería desencadena un proceso de trivialización del confinamiento. En nuestra época de decadencia, cuando la jaula se naturaliza como una casa de esclavos, son incondicionales sus aperturas y la desdomesticación de todas las especies del mundo es el único antídoto contra el apocalipsis actual. Encerrar a otros es violencia.
Para que la justicia y sus maravillas brillen, abramos las granjas. El
gesto más simple y obvio de sacar a nuestro alter ego de los grilletes
es el gesto más poderoso de liberación animal.
A ti, que te estás muriendo en una pocilga bajo la mirada intrigante de una cámara hipócrita y sádica.
A ti, los justos lucharán.
La liberación animal es las liberaciones de los animales.
Para abolir el holocausto natalista, no se trata de cerrar mataderos, filmar mataderos o bloquear mataderos, sino de ABRIR MATADEROS. En todas partes, todo el tiempo: campos de exterminio como campos de agonía. Los millones de sobrevivientes del holocausto natalista – más obligados a reproducirse industrialmente – reinventarán SUS organizaciones para la emancipación de sus pueblos martirizados. El humanócrata debe dejar de intervenir. La barrera de las especies no existe. Sólo hay un mono estúpido que inventó barreras para empobrecerse a través de la domesticación.
Es hora de descubrir la riqueza de la alteridad de la que nos priva toda la dictadura humanista y su régimen dictatorial llamado « ganadería ». Es hora de evitar que los hombres generen esclavxs utilizando los cuerpos de conejas, cerdas, vacas, cabras, gallinas, cañas, como interfaces procreadoras compensatorias para su infertilidad masculina.
La resistencia a un sistema zoopresivo nunca debe
lograrse sin la urgente necesidad de sacar a las víctimas del infierno
aquí y de inmediato. De lo contrario, sólo se trata de la criminal
hipocresía de una postura que blande la « cuestión animal » como un debate
analítico-descriptivo sin reconocer la verdadera liberación de los
prizoonerxs políticxs. La actitud reformista es parte de una ingenuidad y
temporalidad irresponsables. Si el derecho al voto no se obtiene
votando, si la libertad de votar por los propios amos no puede abrir la
injusticia, tampoco se pide libertad a los emprendedores, se desgarra
LITERALMENTE contra las leyes que normalizan el holocausto y por la
remoción de déspotas. Las raíces de los machos del holocausto de los
machos zoófagos deben ser cortadas.
Organizar la resistencia
comienza por liberar a lxs esclavxs. Desde el intensivo hasta el extenso
alambre de púas, ¡todavía están cautivos!
Los cazadores-criadores pasarán por nuestros cuerpos si quieren seguir matando cerdas.
Seremos los escudos de los zootres.
Los que los asesinos tendrán que derribar para que los sobrevivientes tengan tiempo de lamerse las heridas.
Están en jaulas y tenemos las llaves, abrimos las granjas, las entregamos.
De las palancas a la libertad sólo hay una palanqueta.
Defiende a los prizoonierxs.
Cierre el teclado,
Coge tu palanca,
Ve a abrir las chozas,
Prizoonierxs en tu pantalla
¡Sácalos de tu vista!
¡Sáquenlos de los hangares!
Campamentos en los campos ahora!
¡Vete!
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