
« TOUS LES ANIMAUX NESCLAVES SONT TORTURÉS GÉNÉTIQUEMENT – DOLLY ET LES BOUCHERS BLANCS !
« Dès qu’une femelle a mis bas, il faut choisir ceux que vous voulez garder et jeter le reste. » nous dit déjà un manuel de zootechnie au 17eme siècle. Et voilà déjà « ceux » traité comme « ce », voilà déjà l’animal objet. Mais l’épouvante éthique ne s’arrête pas à l’individu nié, elle explose avec une mise-en-oeuvre génocidaire, au point que les milliards de victimes ne puissent plus être appréhendées par une lucidité soudain prise de vertiges.
« Eugénisme » : sélectionner la « bonne naissance » éthymologiquement. La « bonne naissance » pour QUI ? Pas pour les êtres conscients agents de la naissance mais pour leur prédateur humain cannibale des chairs meurtries. Les non sélectionnés sont exterminés et leurs diversités composée d’ensemble d’individus uniques, disparus à jamais . Seuls les sélectionnés ont droit à un sursit : une vie de torture, ce sont les élus , la race “pure” selon Monsieur l’Humain.
La race productive est une espèce dégénérée. Le génotypage est de l’eugénisme. Bienvenue dans la réalité de l’élevage qui cumule discrimination génétique, intrusion génétique et meurtre génétique. Bienvenue dans l’ère contemporaine des AGM, les Animaux Génétiquement Modifiés, les animaux transgéniques et le clonage mondialisé. Tous les animaux nesclaves sont génétiquement torturés. Quand le monde s’indigne à juste titre sur les pratiques d’une science sans conscience des Organismes Génétiquement Modifiés, voilà -t-il pas que sous le terme « organisme » s’amalgame le règne végétal ET l’animal que nous sommes tous. De la même façon que ce que l’on nomme communément « agriculture » amalgame la végéculture et la nextermination perpétuelle d’un peuple, l’appellation OGM a réussi le tour de force d’invisibiliser les AGM, les Animaux Génétiquement Mutantisés. Comment ne pas considérer les pratiques massives mondialisées du génotypage, clonages et autre délires transgéniques d’humanocrates Frankensteins comme une monstruosité de notre civilisation ?
Plaçons-nous du côté des victimes, plaçons-nous du côté de celles qui subissent pour dévoiler cette horreur industrialisée.
Les objectifs cannibales de rendement de chair pour le profit camouflent une liste sans fin de persécutions : Malformations, consanguinité, crime sexuel sur les mâles pour vol de sperme, viols en série des femelles, gestations forcées, pédocriminalité où la semence du père engrosse la fille, bébés morts-nés, morts prématurées, césariennes systématiques à cause de la taille augmentée des nourrissons, prolificité explosive des portées qui épuise les mères et génère l’assassinat par explosion crânienne des porcelets fragilisés, suffocation par obésité, inflammation des pis, poules sans plumes, vaches sans cornes, mort d’épuisement des femelles, désenfantements, fausses couches, fertilité dégradées, maladies en folie générant l’empoisonnement par antibiotiques, par vaccins, par vermifuges, sans parler de la nourriture d’engraissement elle-même génétiquement modifiée… disparition définitive de la multiplicité des espèces…
Pour comprendre ce que les kapos blancs des firmes font au corps animal, regardons les machines et leurs obsolescences programmées inventées pour le profit. Les pis des vaches ont été raccourcis par la génétique afin de s’adapter à la trayeuse industrielle, les vaches sont machinisées, le corps des poules programmé à finir au stade requis de maturité de chair selon les critères de l’ogre humain zoophage ; il n’est pas prévu que les poules survivent après la programmation de leur assassinat… Et les refuges des rescapés sont souvent des mouroirs.
La persécution génétique devient l’ultime violence effectuée sur des êtres émotionnels dont l’intrusion corporelle, le viol fondamental consiste à pulvériser le socle de la dignité : l’unicité irréductible de l’être est anéantie par la naissance moribonde d’un animal cloné. Le niveau de violence exercé contre les nesclaves additionne les camps de séquestration , aux cages étroites et jusqu’au corps lui-même, corps-prison, prison -corps. Faut-il rappeler que Dolly, la première brebis clonée n’a pas survécu et qu’elle est morte dans d’atroces souffrances ? Faut-il dire que le clonage fait naître des bébés à l’ADN sénile ? Faut-il crier qu’aujourd’hui des milliards d’animaux dans le monde s’appellent Dolly ? Que des millions de tonnes de chair d’animaux clonés assassinés sont vendus aux marchés du génocide de Rungis et d’ailleurs ?
« Pas de demande pas d’offre » disent certains, alors qu’il y a une offre sans demande ! La viande clonée ou transgénique n’est pas une demande et elle prolifère !
L’INRA financé par l’Etat a fourni les techniques aux services des nesclavagistes. État fasciste. Nazi-planète. Si il est temps d’ouvrir les yeux et de fermer les abattoirs, il est aussi temps de les ouvrir bien grands jusqu’à reconnaître les bouchers blancs, ceux-là même qui tuent le sang des bêtes . Derrière les tueurs professionnels des abattoirs se cachent les violeurs professionnels taurelliers et inséminateurs.
Entendez-vous le cri aphone de cette poule prisonnière de son propre corps malade ? Le cri muet du saumon transgénique ? Le cri silencieux de la vache dite laitière qui se fracture les hanches sous le poids des mamelles suintantes de pus ? Le cri atone de cette truie écrasant ses petits sous le poids de son corps obésifié ? La génocriminalité est la première étape du système naixterminateur qui fait naître POUR tuer , la génocriminalité est la pratique perpétuelle du nolocauste actuel.
Aux stérilisations forcées du régime nazi répondent les GESTATIONS FORCEES des nesclaves d’engraissement. D’une chambre à gaz à l’autre seule change l’espèce animale. Seules augmentent les milliards de victimes dans un beuglement exponentiel de mises à morts. Les camps de la mort n’ont jamais fermé, les naissances de victimes en sont le plan spéciste. La « solution finale » se pratique chaque jour pour ne jamais finir. Oui, l’animal humain est bien ce que les nazis étaient aux juifs. Himmler et les crimes eugénistes furent bien appris déjà dans les élevages. L’Histoire se poursuit abominablement …
Dans le système « élevage » cet euphémisme pour dire nolocauste, pour qu’il y ait meurtre constant , il faut naissance constante. Mais peut-on encore parler de naissance à l’heure de la production animale et même de la REproduction du clonage ? L’interventionnisme humain crée une apocalypse méthodique et nous sommes tous dans sa phase terminale car l’animal humain que nous sommes n’arrivera pas à s’extraire de son animalité, nous serons toujours DE la nature et non DANS la nature. Nous ne pourrons jamais penser LES animaux mais nous penser enfin COMME les animaux que nous sommes aussi.
NOUS AFFIRMONS ICI ET MAINTENANT LA PRIMAUTE DE L’ETRE ANIMAL ET INTERDISONS LA DISCRIMINATION GENETIQUE.
Il est temps de laisser vivre, sur le charnier des naissances, ces êtres qu’il n’a jamais été aussi urgent d’apprendre à regarder, et quel émerveillement de découvrir qu’ils SONT. Le charcutage du peuple des animaux avalés est irrécupérable et le deuil infini. Améliorons maintenant nos gestes politiques et retrouvons l’empathie aux vulnérables pour découvrir leur puissance d’exister et nous émouvoir enfin de leurs émotions. Devenons sensibles à la sensibilité, regardons comment Dolly regarde le parfum des fleurs. »
Solveig Halloin 1er avril 2017
Tous les animaux nesclaves sont torturés génétiquement – Dolly et les bouchers blancs !