
(english below)
« La manière dont la pornographie nous renvoie un message sur l’identité des femmes correspond à la manière dont la culture de consommation de viande parle de ce que sont les animaux et non de qui ils sont » Carol J.Adams « La politique sexuelle de la viande »
La pornographie est le spectacle de la prostitution qui est le sexclavage des femmes contraintes de vendre leurs viols et autres persécutions. Il s’agit d’actes de tortures pulvérisant la dignité. L’espace pornographique est une zone de non droit où règne l’embrochement des orifices féminins par la fureur masculine . Les viols y sont sériels et perpétuels par la cyberdiffusion des scènes de crimes. Tous les sévices génitaux et les scénari pervers y prospèrent, échappant aux lois du vivre ensemble qui régissent le reste de la société. C’est le purgatoire puritain actualisé dans la vie réelle, l’explosion de crimes racistes, sexistes et spécistes.
La fonction de la pornoprostitution est de normaliser la guerre contre les femmes pour l’existence commerciale de ses films. La présence de femmes agonisantes et assassinées est déniée par la vue de ses images et leur LEGALITE . La fonction politique du sexclavagisme filmé pour les dictatures misogynes est d’inventer une nature masochiste féminine. Il s’agit pour les hommes de banaliser le mal pour mieux industrialiser l’anéantissement des femmes, des enfants et des zoonimaux. Et en tirer profit d’argent et de domination. Faire croire que les femmes désirent leur fin est l’objectif du patriarcat revanchard des luttes d’émancipations féministes. La bitocratie fait passer sa propagande pour une vérité. Monsieur tout le monde biberonné au mensonge de sa violence naturalisée ne va faire que viol hanter les femmes sans vouloir connaître son crime et savoir que les femmes existent autant que lui. Son appétit de dominant justifie à ses yeux la domination. Son désir sadique est pourtant hors sujet d’un combat de justice. Il ne s’agit pas de désirer le crime pour le légitimer éthiquement. Mais autocentré, le bitocrate ne voit pas ce que montre sa bite, il voit sa bite .Les hommes nagent dans la domination comme des poissons dans l’eau. Il faut retirer l’eau pour qu’ils comprennent l’agonie des femmes et des poissons confisqués de la considération , asséchées de l’empathie, exsangues du sang de nos blessures , assoiffés de soins et de tendresse, sans oxygène pour pleurer.
Dans le porno les femmes sont réifiées en corps . Les corps objectifiés en viande . Les corps viandalisés coupés en pièces d’orifices meurtries. Les chairs souffrantes suintant le jus de leur néant. Les viscères extractivées des trous détestés. L’effraction effrayante que subit la femme a disparu de l‘attention . Quand homme jouit, le repas doit se taire. Sade est insatiable, le pire est toujours à venir. Le pornocrate est un boucher et il cuisine nos tortures comme étant SA nourriture.
Les caméras dans les maisons d’abattage sont une des armes de guerre du gynocide favori d’internet . Les actueurs payés pour violer utilisent leur bite comme un couteau et percent nos entrailles avec d’autres armes blanches de leur caisse à outils libérale : gode bless you. La sophistication de mise à mort est redoublée par l’oeil de la caméra voyeuriste qui fixe nos sexes et entre dans nos sphincters pour une duplication éternelle sur les tubes du net : Colos copie . La caméra subjective fait de tout spectatueur un violeur virtuel. Nous sommes pénétrées pour l’embrochement. Le fantasme gynophage est constitutif du porno.Et les pornoppresseurs s’enrichissent par milliards de la pauvreté et par l’appauvrissement des femmes pornifiées. Nos orifices, leurs royalties. Nos humiliations, leurs promotions…
Comme de la viande, comme du bétail, comme un animal … Chaque survivante du marteau pilon porno le dira. La zoopornocriminalité étant une catégorie également légale des menus nécrophagesau bout d’un clic ou chiens et femmes sont frappées pour le dressage commun. Les femmes dans l’industrie sexclavagiste sont traitées comme des sales chiennes, des poules, des grosses cochonnes, des juments, des chaudes lapines. Elles sont déniées du statut humain , sorties de son champ respectable, dans les poubelles des catacombes des dicktatures de la bite qui veut rester dure. Braquemard poignard.
Qui est-elle la viande ?
Qui sont le bétail ?
L’animalE est-elle traité COMME les femmes ou est-elle fantôme d’une comparaison rhétorique? Est-ce que cette lapine enfermée dans la cage sous un hangar de fer au fond de la Bretagne existe dans toute la puissance de ses émotions OU NON ?
La réciproque est fatalement vrai sans quoi la comparaison ne fonctionne pas. La compassion n’est pas divisible. Les zoonimaux sont donc traités comme des femmes… Le dévoilement de la pensée déploie alors une réalité mondiale impensée . Oui, le gouffre où des milliards d’animaux sont cuisinés et à demi incinérés dans les fours atomisés de l’holocauste en cours s’ouvre sous nos pas . Les os des poules gynocidées recouvrent la surface de la Terre. Le porno et l’élevage sont pédocriminel. L’hémorragie est gynophage, pédophage, zoophage. Les femmes, les enfants et les zoonimaux sont sur la carte de l’ogre masculin. Le viol est un meurtre qui se retient, le meurtre est un viol qui s’accomplit. Le pénis embrocheur transperce les femelles de l’élevage , les viols y sont systémiques et procréatifs. Réification des truies est réification d’autrui. Le dénigrement des femmes par les hommes procède par animalisation. La mizoonie précède la misogynie. Non seulement les phallocrates nient qu’ils sont aussi des animaux mais ils pensent inférioriser les femmes en les assimilant à l’animalité et à la nature en générale . Débarrassons-nous de leur mépris en revendiquant la communauté de liens avec celles sur lesquelles leur mépris s’adosse : les zootres femelles protéinisées par spoliation de leur lait ou leurs œufs avant que d’être achevées pour leur chère chair. Nous serons femellistes tant qu’il le faudra et nous allons ouvrir toutes les cages qui nous enferment qui enferment nos enfants avant qu’ils deviennent des soldats du patriarcat et commettent les matricides sur injonction des pères tyrans . Nous allons faire apparaître les victimes forcloses dans les métaphores utilisées pour nous tuer. Nous allons récupérer le pouvoir de nommer le réel , nous réapproprier la langue qui dit l’expropriation de nos territoires corporels et de nos terres spoliées. Nous savons animaladies que nous appartenons à le terre donc qu’elle ne saurait nous appartenir. Nous savons que la vache référente absente du hamburger est une autre nous même. La viande doit extérioriser sa colère, pousser les cris de sa résistance, sortir de la dissociation entre soi et son corps. Désobéir par insoumission aux pères tueurs. Leur Loi nous viole, violons leurs lois .
« Extérioriser la colère,la transformer en action au service de notre vision et de notre futur, est un acte de clarification qui nous libère et nous donne de la force, car c’est par ce processus douloureux de mise en pratique que nous identifions qui sont les allie.es avec lesquel.les nos avons de sérieuses divergences et qui sont nos véritables ennemi.es « Audre Lorde
Parce que le porno est une fin du monde et qu’il est entré dans les mœurs, parce que les camps de viols Eros center, élevage ou abattoirs sont des apocalypses, nous allons TOUSTES cesser maintenant d’en être les spectatueurs .
« l’émancipation commence quand on remet en question l’opposition entre regarder et agir,quand on comprend que les évidences qui structures ainsi les rapports du dire, du voir et du faire appartiennent elles-mêmes à la structure de la domination et de la sujétion » Jacques Rancière
Actons la sensualité dans un rapport amoureux à la terre. Le porno ne doit plus faire bander mais faire pleurer et être aboli, la viande ne doit pas mettre l’eau à la bouche mais les larmes aux yeux et la zoophagie aboli. Les délices de vivre sont ailleurs, dans le tendre de la peau vivante, la rencontre avec les zootres peuples et les saveurs végétales. Il est urgent de relationner .
Pourquoi filme -t-on les camps de la mort plutôt que d’en libérer les martyres ?
Sommes nous toustes matueurs de la pornocorrida où allons nous enfin nous dresser entre l’ inséminatueur et le viol des séquestrées ?
Sortons les caméras des tournages à tournantes, virons les caméramen, les actueurs, la liberté n’attends pas, l’agonie ne se filme pas, elle s’empêche. Pour fermer les camps de viols : ouvrons-les MAINTENANT .
Encager ou laisser en cage relève de la même psychopathie . Femmes avalées, cessons d’être des avaleuses. Dans la panse du minable pornocrate , pensons à couper la bite des spéculatueurs de viols , coupons leur le couteau! Délivrons nos sœurs et leurs enfants partout , tout le temps , maintenant !
Pas d ‘émancipation sans atteindre le corps des victimes qui peuple nos écrans. Sortons les des cages, des camps , des écrans. Ferme ton clavier, pars ouvrir les clapiers .
Les vitrines d’Amsterdam vont être cassées, les esclaves libérées.
Balance ton porn !
Stop sexospécisme !
Open the cage !
Break the glass NOW !
SOLVEIG HALLOIN, 8mars 2019
P0RN IS BUTCHERY: cameras in the slaughterhouse!
« The way pornography sends us a message about women’s identity is the same way as how the meat eating culture talks about what animals are, not who they are. «
Carol J. Adams, « The sexual politic of meat »
Pornography is the prostitution show, which is the sexlavery of women forced to sell their rapes and other persecutions. These are acts of torture pulverizing dignity. The pornographic space is a no-law zone where reigns the skew of female orifices by male fury. The rapes are serial and perpetual by the cyberdiffusion of the crimes scenes. All genital abuse and perverse scenarios thrive there, escaping the laws of living together that governs the rest of society. This is the puritanical purgatory actualized in real life, the explosion of racist, sexist and speciesist crimes.
The function of pornprostitution is to normalize the war against women for the commercial existence of its movies. The presence of agonizing and murdered women is denied by the sight of these images and their LEGALITY. The political function of sexlavery filmed for misogynistic dictatorships is to invent a female masochistic nature. It is for men to trivialize evil to better industrialize the annihilation of women, children and zoonimals*. And get benefits of money and domination. To make believe that women desire their end is the goal of the revanchist patriarchy against feminist emancipation struggles. Bitocracy is spreading its propaganda for a truth. Everyone fed to the lie of his naturalized violence will only assault women without wanting to know his crime and know that women exist as much as him. His appetite for dominance justifies domination. His sadistic desire, however, is unrelated to a fight of justice. It is not enough to desire a crime to make it ethically legitimate. But autocentric, the bitocrat does not see what shows his cock, he sees his cock. Men swim in domination like fishes in water. We must remove the water to understand the agony of women and fishes, confiscated from consideration, drained of empathy, drained of the blood of our wounds, thirsty for care and tenderness, without oxygen to cry.
In porn women are reified into bodies. The bodies objectified in meat. The vandalised bodies cut into pieces of bruised holes. The suffering flesh oozing the juice of their nothingness. The extractivated viscera of the hated holes. The frightening break-in that the woman undergoes has disappeared from the attention. When man enjoys, the meal must be quiet. Sade is insatiable*, the worst is still to come. The pornocrat is a butcher and he cooks our tortures as HIS food.
Cameras in slaughter houses are one of the favorite gynocide war guns of internet. Actors paid to rape are using their dick as a knife and pierce our guts with other bladed weapons from their liberal toolbox. Killing sophistication is redoubled by the voyeuristic camera eye that fixes our sexes and enters our sphincters for an eternal duplication on internet tubes: Colos copy. The subjective camera makes every spectator a virtual rapist. We are penetrated for the skew. The gynophagic* fantasy is constitutive of porn. And pornoppressors are enriched by billions from poverty and the impoverishment of pornified women. Our orifices, their royalties. Our humiliations, their promotions…
Like meat, like cattle, like an animal… Every survivor from porn drop hammer will say it. Zoopornocriminality (« zoophilia ») is also a legal category of necrophagous menus in one click, where dogs and women are beaten for a common training. Women in sex trade industry are treated like bitches, sluts, chicks, pigs, mares, rabbits. They are denied from human status, out of his respectable field, in the trash of the dick who wants to stay hard dick-tatorships catacombs. Erect dagger.
Who is she, the meat?
Who is the cattle?
Is the animal treated like women or is she a ghost from a rhetorical comparison?
Is this rabbit locked in her cage inside a shed exists in all the power of her emotions OR NOT?
The converse is fatally true otherwise the comparison does not work. Compassion is not divisible. The zoonimals* are treated like women… The unveiling of the thought unfolds a global unheard reality. Yes, the chasm where billions of animals are cooked and half incinerated in the atomized ovens of the ongoing holocaust opens up under our feet. The bones of gynocidal chickens cover the surface of the Earth*. Porn and breeding are pedocriminal. The hemorrhage is gynophagous, pedophagous, zoophage. Women, children and zoonimals are on the map of the male ogre. Rape is a murder that is held back, murder is an accomplished rape. The crazing penis pierces the females for breeding, the rapes there are systemic and procreative. The denigration of women by men proceeds by animalisation. Mizoony* precedes misogyny. Not only the phallocrats deny that they are also animals, but they think they are inferior to women by likening them to animality and to nature in general. Let’s get rid of their contempt by claiming the community of links with those on which their contempt stands: female zoothers* proteinized by spoliation of their milk or eggs before being finished for their dear flesh. We will be females as long as we need to be and we will open all the cages that lock us up, lock our children before they become soldiers of the patriarchy and commit matricide under the control of tyrants fathers. We are going to make foreclosed victims appear in the metaphors used to kill us. We will recover the power of naming the reality, reclaiming the language that says the expropriation of our bodily territories and our despoiled lands. We know, » animaLadies », that we belong to the earth, so that it can not belong to us. We know that the cow absent referent of the burger is another one ourselves. The meat must exteriorize its anger, push the cries of its resistance, get out of the dissociation between itself and its body. Disobeying by insubordination to the fathers. Their Law are raping us, let’s rape their laws.
»Externalize anger, transform it into action in the service of our vision and our future, is an act of clarification which frees us and gives us strength, because it is by this painful process of putting into practice that we identify who are the allies with whom we have serious differences and who are our real enemies. » Audre Lorde
Because porn is an end of the world and it has become commonplace, because the rape camps, » Eros Center », farms or slaughterhouses are apocalypses, we will ALL now stop to be the spectators.
« Emancipation begins when we question the opposition between watching and acting, when we understand that the evidences that structure the relations of saying, seeing and doing belong themselves to the structure of domination and subjection. »
Jacques Rancière
Let’s act sensuality in a loving relationship with the earth. Porn should no longer be exciting but upsetting and has to be abolished. The meat should not be mouth-watering but put tears in the eyes and zoophagia abolished. The delights of living are elsewhere, in the tenderness of living skin, in meeting with zoothers* peoples and vegetable flavors. It is urgent to relate.
Why do we film the death camps rather than free the martyrs?
Are we all like in a porn-bullfight show or will we finally stand between the inseminator and the rape of the sequestrated?
Let’s get the cameras out, let’s get the cameramen out, the actors. Freedom can’t wait. The agony should not be recorded, but prevents. To close the rape camps: open them NOW!
To cage or let in cage is the same psychopathy. Swallowed women, let’s stop being swallowers. In the belly of the shabby pornocrat, let’s think to cut off the dick of rape speculators, let’s cut their knife! Let’s deliver our sisters and their children everywhere, all the time, now!
No emancipation without reaching the bodies of the victims who populate our screens. Let’s take them out of the cages, the camps, the screens. Close your keyboard, go open the cages.
The window prostitution will be broken, and salves freed.



