



#Balancetonporc ? Qui est-il, l’agresseur ? Un porc ? Le dénigrement est inversé entre le coupable et la victime morte. Les hommes criminels ne sont pas des porcs, les porcs ne commettent pas de crimes, ils sont assassinés par les hommes criminels. L’androlecte* va jusqu’à avaler les truies dans un mâle générique. Les porcs ne violent pas, ils sont des truies qui sont violées par les hommes. Les bitards qui violent les femmes sont les mêmes qui organisent l’industrie du viol des truies. Un agresseur ne peut porter le nom de la victime, parce que c’est l’animal·e victime qui disparaît alors de la conscience. Et pire que la haine : l’invisibilité dans l’aconscience des métaphores, comparaisons, images, car alors le Crime ne se perçoit plus. Et le nombre des milliards de victimes explose dans les hurlements aphones des zoolocaustes* insignifiés insignifiants : le “porc” devient une image, et de balancé en image, il s’oublie qu’il est balancé, fracassé, trépané chaque seconde DANS LE RÉEL.
Les cochon·nes ne vivent plus à nos côtés, iels sont dans nos estomacs et en peluches dans les lits des enfants. Nos sociétés ont créé des simulacres d’animaux pour les câlins de tendresse : pour camoufler que lea cochon·ne objectifié·e dans le doudou est à l’agonie dans les camps de tortures. Un jour un câlin, un jour une poupée, un jour un civet, pour ce même porcelet… Les cochon·nes ne sont plus là à jouer avec nous, alors iels sont représenté·es en jouets et mangé·es au dîner. Doudou cochon sur les genoux, un lardon et en usage dénigrant dans la bouche.
Et bien sûr, de la même façon, une inversion de la direction de la violence s’effectue contre la Résistance animaliste, contre celleux qui disent la vérité du réel, contre les messager·es qui colportent le drame. Les merdias spécistes dominants œuvrent pour forger une identité terroriste contre les justes qui se défendent de la terreur d’État légalisant le zoolocauste. L’État ne mettra pas en prison des justicier·es, il enfermera des chien·nes parce qu’iels ont la rage, là encore les CHIEN·NS sont forclos dans l’expression, iels SONT en prison-chenil sans sommation de sursis :
“Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions [d’animaux, d’enfants, de femmes] dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue.” Dom Hélder Câmara
Visibilisons donc la globalité du système zoophage* en nommant les ennemis de la dignité zoonimale* afin que la honte change de camp. Une lutte de justice qui ne nomme pas les zooppresseurs* ne peut commencer. Comme le rappelle Hannah Arendt, quand tout le monde est coupable, personne ne l’est. Il est temps de hiérarchiser les degrés de culpabilité, et d’en nommer TOUS les criminels. De l’Ennemi Principal aux principaux ennemis :
- L’ensemble de la structure androcrate, le cannibalisme de nos alter ego étant une occurrence de la DOMINATION MASCULINE millénaire et coupable. La lutte est contre le sexospécisme. La réponse politique à la mizoogynie est le combat femelliste: l’émancipation des femelles du monde entier sorties du joug de l’appropriation des mâles. Chaque éleveur est un proxénète qui exploite les capacités gestatives pour palier à son infécondité. Il ne peut y avoir d’émancipation des femmes sans celle des zootres femelles et inversement .
- Les MULTINATIONALES DU ZOOLOCAUSTE tyranniques des chairs animales : plus grands tortionnaires de tous les temps, commanditaires d’ultimes cruautés, il s’agit de les accuser et de les juger en assises internationales. Ces multinationales du zoolocauste sont coupables d’avoir industrialisé le crime et augmenté le lot des souffrances en machinisant des êtres sensibles en quantité gigantesque, en utilisant des personnes en usines à produire dans des prisons usines:JBS, Tyson, Cargill.Renversons la plus puissante du monde, implantée dans 86 pays par des tentacules d’exploitation : NESTLÉ* Nestlé, c’est fort en assassinatS ! Bad food, good death !
- La FAO, qui pour palier à la faim dans le monde, faillit à cette mission en n’abolissant pas l’élevage qui bouffe les végétaux des humanimaux pour les martyr·es d’engraissement.
- Le PARLEMENT EUROPÉEN et ses eurodéputés validant les législations esclavagistes.
- L’ÉTAT, grand responsable des crimes zoocidaires*, son institut national lNRA ainsi que son ministère de l’agritorture. Les députés actant les lois spécistes.
- Les kapos « ÉLEVEURS », sales mains tortionnaires et assassines des camps de nexploitation*. Sa mafia FNSEA .
- Les TUEURS professionnels des camps de tuerie, bourreaux exécutants pour les cols blancs.
- Les ÉCOLES du permazoocide* appelées “Production animale”.
- Les VENDEURS de haine qui commercialisent le charnier et s’enrichissent de la chair des zoopprimé·es* : les BOUCHERS, CHARCUTIERS, POISSONNIERS, FROMAGERS. Et toute l’industrie du zoocide* alimentaire.
- Toutes les ENTREPRISES CONNEXES AU MARCHÉ ZOOPHAGE qui produisent la logistique matérielle de la zooppression* : sociétés de transports, fabricants de geôles, producteurs de poison OGM et antibiotiques, etc.
- Les PROPAGANDISTES publicitaires du mensonge pervers diffusant la fable prônant la nécessité de tuer. Les scientistes menteurs du faux besoin zoophage aux services des multinationales du zoolocauste, les médias mizoogynes* qui vectorisent le spécisme et inversent l’accusation de violence des zootortionnaires sur les résistants animalistes de justice et de paix.
- Tous les auteurs des REPRÉSENTATIONS MIZOONES.
- La matrice idéologique du spécisme véhiculée par les RELIGIONS androcrates. Elles posent les zoonimaux en servitude à l’humanimal : objets de sacrifices.
- Les ZOOPHAGES : ACHETEURS et AVALEURS de crimes.
- Les PASSIFS ZOOPPRESSIFS* sur l’oppression en cours, végans agitant l’immobilisme du boycott vertueux et taiseux qui collaborent par non assistance à personnes en danger.
Abolir le système zoolocauste autrement appelé « élevage », c’est démanteler sa structure oppressive, hiérarchiser et nommer tous ses coupables, cibler les principaux zootortionnaires, délégaliser tous les « métiers » de la filière du permagénocide* et édicter auprès des instances internationales de l’ONU les Etats Généraux de l’Abolition.
Ceci étant posé, il est plus rapide de répertorier dans le monde ce qui ne relève pas du zoolocauste que d’être exhaustif sur ses entreprises coupables. Entrer dans un supermarché c’est entrer dans le temple du charnier emballé. Le Corps Animal est partout, Treblinka est coté en bourse. L’argent des paradis fiscaux est issu des camps de la mort. La valeur boursière s’effectue sur le corps des zoophagisé·es par la négation de la valeur Existence. L’humanité zoophage prospère sur le génocide perpétuel d’un holocauste nataliste. Les peuples de la terre sont torturés par la dictature humaniste. Les propagandes du suprématisme de l’animal sapiens sont dans tous les récits. La destruction de la nature est naturalisée. Les zesclaves ne le sont pas par nature…
La civilisation zooppressive auto-centrée balance le diktat du “choix”, de la “liberté”, feignant d’ignorer que ce choix est une illusion en dictature libérale cannibale, instrumentalisant l’idée de liberté pour acter la prison à vie de milliards d’innocent·es. Et depuis quand l’intégrité d’un·e indivisible appartient à l’accord compassionnel d’un autre ???
Qui pense le choix des décapité·es ?
Qui pense la liberté des séquestré·es ?
Qui pense la volonté de vivre des zoophagisé·es ?
Qui pense ?
Qui ?
Le 1er décembre 2018 et jusqu’à l’Abolition universelle de l’esclavage procréatif pensons les zootres et NOMMONS LES ZOOCRIMINELS !
Sonnons la révolte !
Et que les peluchisé·es remplacé·es renvoient au monde immonde les souffrances des cachots, les douleurs des blessures, la terreur des coups mortels.
Tant qu’un·e zoonimal·e sera esclave, nous serons toustes esclaves.
Pour démontrer comment fonctionne le système zoophage, montrons le visage, le nom et l’adresse des plus grands tortionnaires de l’Histoire.
Marchons par milliards uni·es, renversons la poignée de Grands Criminels qui zoocident pour une Rolex.
#BALANCE SON ZOOCRIMINEL !
Solveig Halloin pour Boucherie Abolition
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Glossaire animaliste :
- Andocrate/Andocratie : Planète Terre où les hommes détiennent tous les pouvoirs.Androlecte : langage prétendument universel mais en fait fabriqué par les hommes et pour les hommes.
- Humanimal : contraction de « humain » et « animal ». L’espèce humaine faisant biologiquement partie du règne animal, désigne l’animal humain.
- Mizoone/Mizoonie : du grec « misos », haine, et « zôon », animal : Haine des zoonimaux.
- Mizoogynie : du grec « misos », haine, « zôon », animal, et « gunê », femme : Haine des zoonimaux, des femmes, enfants et femelles.
- Nexploitation : « N » pour « naissances ». Exploitation par les naissances. Le système de l’élevage s’attache à produire méthodiquement de la naissance animale de masse à des fins de profit et de rendement économiques. Cette prolifération des naissances s’articule étroitement autour d’une pratique, l’eugénisme, qui a pour but de modifier génétiquement les espèces. On manipule génétiquement les femelles afin qu’elles produisent un maximum de petits, bien au-delà de leurs capacités procréatives naturelles. On viole des milliards d’individues pour la reproduction. On crée génétiquement des races mutantes. Enfin, on vole les bébés à leur mère dès la naissance (désenfantement) pour les engraisser ou les rėintégrer au cycle de la procréation cannibalisable.
- Permagénocide : cf. « Permazoocide ».
- Permazoocide : du préfixe « perma », permanent. Génocide zoonimal perpétuel, qui s’articule autour de la systémisation des naissances de masse. Le but premier du système de l’élevage étant de faire naître les zoonimaux* pour les tuer, non de les éradiquer.
- Zoocide/Zoocidaire : génocide zoonimal*. Qui relève du génocide animal.
- Zoocriminels : Criminels des zootres.
- Zoonimal·e/Zoonimaux : contraction de « zoo » et « animal »/« animaux ». L’espèce humaine faisant partie biologiquement du règne animal, se dit de toutes les espèces animales qui n’appartiennent pas à l’espèce humaine.
- Zoophagie : manger les zootres, manger les zoonimaux.
- Zooppresseurs: Oppresseurs des zootres, des zoonimaux.
- Zoopprimé·es : zoonimal·e opprimé·e.
- Zoolocauste : contraction de « zoo » et de « holocauste ». Holocauste des zoonimaux. Zoocide industrialisé.
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