Éleveur, ce prolétaire esclavagiste

Un éleveur possède un capital . Ce capital sont des personnes . Le capital est augmenté par la reproduction violentée des terres corporelles d’individus . Leurs appropriations par le maître éleveur relève d’une légalisation de l’esclavage. Les « enfants » de l’éleveur sont les zoonimaux. Le bourgeois est le PDG de multinationales qui emploie la force d’esclavage des éleveurs.

« Un esclave est un individu privé de sa liberté ou d’une partie de celle-ci par les règles en vigueur dans le pays et l’époque considérés. Il est un instrument économique sous la dépendance d’un maître, pouvant être vendu ou acheté. L’esclavage se différencie du servage par son statut de « propriété », et en conséquence par la privation de ses libertés fondamentales.»

Une fois admis qu’un zoonimal est un individu, ce qu’il est de fait, les zoonimaux dans les camps de persécution sont bien des esclaves d’un type particulier, il s’agit de nesclaves, ils sont fait naître dans le but d’être des corps exploités et assassinés. Avec cette caractéristique d’épouvante qu’ils ne sont pas « faits » pour vivre mais pour mourir. L’holocauste est eugéniste . La naissance est programmée pour la mort, la mort est programmée par et avant la naissance : permolocauste. l’élevage constitue la plus gigantesque préméditation aux meurtres de masse jamais présente. L’élevage c’est le Grand Assassinat où la PREMEDITATION du crime constitue l’organisation même du système.

L’appellation de « ferme-usine » ou « d’exploitation agricole » ne viendra pas contredire ce dont l’élevage relève comme zooppression caractérisée.

Immédiatement après que le droit de propriété sur la terre fut inventée par le capitalisme, l’élevage apparaît comme l’expression brutale d’un privilège inique de propriété par l’humanocrate possesseur. L’espèce humaine a autodécrété l’appropriation des zootres.

Marché aux zesclaves

L’éleveur est un prolétaire propriétaire d’usine à corps usines, c’est le grand patron d’exploités-persécutés qui ne fournissent non leurs forces de travail mais leurs corps EUX-MEME ; leur poils, leurs plumes, leurs œufs, leur lait, leur chair: eux-même . Les individus sont alors divisés , atomisés, leurs charcutages la charcuterie…Les personnes zoopprimées sont mutilées en membres détachés .

Les « anticapitalistes »qui ne luttent pas contre « l’élevage » sont en fait des monstres gentils qui feignent d’ignorer que le droit inique de propriété et l’abolition du capital concerne à plus forte raison éthique le territoire corporel. La lutte des classes est sans cesse instrumentalisée en ravalant des esclavages caractérisés comme un travail afin d’invisibiliser les persécutions réelles des victimes. Ainsi, la perverse Jocelyne Porcher revendique la participation des zoonimaux au « travail » de l’éleveur tout comme une femme contrainte de vendre son viol participe au travail du proxénète …

Les néo-tortionnaires de « gôche » attaquent la méchante production animale industrielle pour mieux plébisciter le gentil élevage de papa qui s’approprie les corps d’autrui, les corps des truies , base historique du patriarcat où de père en fils se transmet le troupeau d’esclaves et où l’agrandissement du cheptel via les tortures eugénistes, les viols procréatifs, les gestations obligatoires réitérées, les désenfantements systématiques, l’emprisonnement, les mutilations, les empoisonnements, les gavages, les déportations et les assassinats sont la ROUTINE de cette gentille activité de pôvre prolétaire au bout du rouleau.

« L’amour » des esclavagistes pour les zoonimaux s’exprime logiquement par un possessif : « LEURS BETES » . C’est bien la normalisation du droit de propriété, de torture et de mort sur un .e individu .e qui est ainsi naturalisée. La vache utilisée comme une usine à lait est la référente absente , l’invisible , la non-existente, la disparuE dès que le « producteur de lait » s’énonce. Le nesclavagiste est-il une femelle mamifère pourvue d’une capacité gestative et de mamelles produisant du lait ? QUI produit du lait ? QUI « produit » le veau ? ELLE: par une gestation lente et éprouvante. Le veau est-il « produit »? LE VEAU EST-IL UN PRODUIT ??? N’est-il pas un bébé, une personne ? L’appellation « producteur de cochon » nomme donc l’ignominie d’un système nesclavagiste banalisé. L’épouvante est insignifiée.

Affichage lors d’une manifestation d’éleveurs…

Les anti-capitalistes actuels néantisent l’existence des zooppressés, nesclaves de chair, comme des individus à part entière. Leur grille d’analyse échoue à élargir son cadre conceptuel dans un déni spéciste. Le spécisme est patriarcal puisque l’humanisme est androcrate. La situation n’est pas nouvelle, la vue anti-sexiste également leur échappe depuis la nuit des temps. Plus prolétaire que le prolétaire : sa femme-dont le possessif matrimonial échappe comme l’appropriation d’un capital. Les éleveurs le sont de père en fils comme l’indique la sociologie des femmes d’éleveurs hors champ de la filiation, la plupart du temps ignorée de l’héritage pécuniaire et figurantes d’un travail invisible sans traçabilité comptable. De là il apparaît dans la hiérarchie des oppressions et spoliations que les PGD des multinationales sont les Grands Esclavagistes prônant en Maîtres Absolus sur les Eleveurs, eux-même possesseurs de la force de travail des épouses. En bas de cette hiérarchie oppressive sont les zesclaves et dans cette caste de martyres, les plus essoréEs par une nexploitation sont les femelles zoonimales de par leurs capacités gestatives et leur sécrétions de lait et d’oeufs.

Aussi, la lutte féministe doit élargir son cercle de sororité empathique à l’ensemble des femelles animales. Les femmes doivent cesser d’être les avalées des pères et des frères , ET cesser d’être les avaleuses de leurs alter ego et de leurs progénitures. La GPA (Grossesse Pour Acheteur) actuelle est le continuum des désenfantements systématisés de la « production animale ». Tout ce que l’ultra capitalisme fait aux femelles arrive aux humaines. Il faut sortir de la banalité du mâle parce que saper les racines de la violence sur les corps de milliards d’êtres émotifs est le moyen le plus efficace pour abolir la chaîne des oppressions .

Tant que l’assassinat de masse, le carnage normalisé de la nextermination fait figure d’enrichissement des Grands Tyrans, tant que l’holocauste nataliste orchestre l’extermination perpétuelle du peuple des zootres, il n’y a AUCUN espoir à la survie globale de la civilisation humaine.

L’interdépendance des êtres de nature est factuelle. Aussi, il est temps de nommer l’humanisme pour ce qu’il est : une ANDROCRATIE PLANETAIRE , PLUS GRAND TOTALITARISME DE TOUS LES TEMPS . Les « éleveurs » n’élèvent que le zoocide, ils sont les enleveurs de bébés, les sérials-violeurs tyrans de la procréation forcée du peuple nié des zoonimaux. Leur statut mixte de victimes-bourreaux d’un système nécrophage fait de ces kapos les charnières de l’industrie du crime.

Le glissement empathique ne doit pas revenir en première instance à ces exécuteurs exécutants. Si le personnel des abattoirs sont des exploités violentés du Système apocalyptique de « l’élevage », l’appréhension de leur exploitation ne doit jamais se soustraire à leurs gestes effroyables.

Sortons donc des supercheries morales qui ont court actuellement. Arrachons les sous-couches de spécisme qui voilent la conscience . L’opportuniste Geoffrey Le Guilcher auteur de « steak Machine », Mauricio Garcia lanceur d’alerte sur le meurtre des vaches gestantes, Bastien Lachaud députés soumis à la doxa des insoumis, François Ruffin incapable de percevoir la perversion zoophage prônent une réforme de l’esclavage zoonimal et non son abolition universelle. Ils réitèrent ainsi la lâcheté politique qui consiste à nourrir un aménagement des violences plutôt que sa délégalisation. Certain d’entre eux revendiquent en public la volonté de « réduire la cadence » des camps de tueries. Et qui pense à hurler une opposition à ces propos de sociopathes ? Ils sont invités et applaudis à tout rompre à la “Marche pour la fermeture des abattoirs” comme de braves progressistes … Notons que le welfarisme promis comme stratégie abolitionniste est en fait au bénéfice des esclavagistes zootortionnaires. La santé du kapo qui agit le meurtre prime sur la victime abattue. Et peu d’animalistes relèvent qu’un ralentissement de la cadence de la chaîne d’exécutions ne profite en aucun cas aux exécutés.

Les poules, les lapines, les truies, les vaches, ne sont pas des machines et j’aimerais pouvoir écrire qu’elles ne sont pas des chaussures, des chaises ou autre objet manufacturé mais hélas elles SONT devenues le cuir des chaussure , nous marchons nextermination LITTERALEMENT . Le permolocauste est un marché côté en bourse et Treblinka a ses actionnaires.

Le Capital mondial est à 99% masculin, il est bâtit sur le travail spolié des femmes, par nos corps violés et encore davantage par la chair de milliards de bébés et la pratique impensée de la pédophagie. Le Capitalisme est cannibal. Son point d’acmé est autophage. Impérativement, cessons cette organisation suicide ou nous mourrons toustes de n’avoir pas su autre chose que la domination. L’élevage est le père de tous les esclavages. L’élevage est un nolocauste qui fait naître pour acter perpétuellement une solution finale qui va bientôt s’achever. L’espèce humaine qui s’est auto-érigée comme supérieure arrive demain dans la phase terminale de son chantier charnier. Les génisses contre l’eugénisme, le femellisme ou l’Eradication …

S.O.S pour l’abolition universelle des viols reproductifs…S.O.S …S…O…S

Solveig Halloin, 15 juin 2018