LE FEMELLISME NE SERA JAMAIS CONFISQUÉ PAR L’EXTRÊME DROITE

-Démenti politique sur le dévoiement du femellisme-

LE FEMELLISME NE SERA JAMAIS CONFISQUÉ

Ni les vivantes ni la lutte pour les vivantes ne sauraient être brevetées.

Le femellisme est un combat de gauche, un putsch d’extrême droite raçospéçosexiste tente actuellement d’en garder la thématique comme chasse gardée identitaire. Ni l’apartheid sexiste du voilement dont les iraniennes brûlent le torchon ,ni la lutte contre la boucherie des sexcisions des fascistes transbites ne sera aux mains des identitaires pro sexage.

Ni sexcisée, ni voilée, ni zoophage… Ni opprimées, ni oppresseuses.

Nous, femellistes du collectif Boucherie Abolition, démentons fermement la véracité des propos de Dora Moutot et Marguerite Stern parue dans l’Express le 9 janvier 2023 et repris dans la presse ( Valeurs Actuelles, Le Point, Marianne, le Figaro). En effet elles spolient et dévoient le concept politique du femellisme théorisé en 2016 par l’autrice activiste et fondatrice du collectif Boucherie Abolition : Solveig HALLOIN. Nous infirmons l’historique et la définition du femellisme décrite par Dora Moutot et Marguerite Stern.

Le femellisme est un syncrétisme de la lutte féministe radicale et animaliste radicale. Nous luttons depuis 2016 pour qu’aucune chair ne soient viandalisable. Le femellisme lutte contre la culture zoophage, la domestication, le natalicide des enfantantes. Le femellisme est une lutte pour l’émancipation de toutes les femelles, zoonimales et humanimales. Les femmes devront cesser de faire aux zootres ce que les hommes font aux femmes. Le femellisme réfute l’humanisme qui n’a jamais été autre qu’androcentrisme. L’humanisme étant une idéologie suprématiste élevant le sapiens sapiens mâle en chef suprême ayant toute puissance d’utilisation sur autre que lui. Le femellisme lutte contre le sexospécisme (sexiste et spéciste ) : son idéologie mizoogyne (misogyne et mizoone ). Le femellisme est une résistance de justice écologiste contre le patriarcapitalisme. Nos axes de luttes femellistes vont de l’abolition du sexclavage de la pornoprostitution, en passant par toutes les dicktatures et jusqu’à la lutte contre le lobby gynonégationniste nommé « transactivisme ». Blasphématrices, nous sommes athées offensives contre toutes les religions femellicidaires . Enfantistes, nous luttons contre la pédocriminalité : de l’inceste à la pédophagie banalisée.

Dora Moutot et Marguerite Stern ont confisqué le vocabulaire « femellisme » à une femme sans nommer sa maternité, et dévoyant en même temps sa signification politique. (Elles octroient en revanche la paternité du terme au bitard ultra sexiste Raphaël Enthoven …!) . Si il est exact -comme nous l’énonçons dans tous nos happenings-que le lobby transbitiste nie la réalité biologique de la sexuation femelle et mâle chez l’humain, Dora Moutot et Marguerite Stern évacuent, quand à elles, la femellité aux autres femelles que la sapiens. Le concept de femellisme que nous avons forgé est indispensable pour abolir l’élevage dans lequel des milliards de femelles sont chaque jour soumises aux viols procréatifs. Nicole Roelens a théorisé le concept de femellité pour les humaines en 2013 et l’ensemble des féministes anglo-saxonnes qui luttent contre le lobby transactiviste rappellent fréquemment la définition d’une femme : « adult human femal« . En effet, en anglais, la femellité des femmes apparaît immédiatement dans le lexique contrairement à la langue française. Les usurpatrices Dora Moutot et Marguerite Stern effacent une pensée porteuse d’un espoir insurrectionnel contre l’écocide en cours. La pensée femelliste ne saurait être falsifiée car elle contient une promesse fondamentale pour notre survie à toustes. Elles ont vidé le femellisme de sa substance animaliste évidente, en écrasant ainsi la dignité des milliards de victimes de l’husbandry (mâle nommé « élevage« ). Nous déplorons ce comportement anti-féministe et spéciste. Que celles qui se revendiquent de la sororité pensent à la pratiquer. Et la sororité c’est pour les femelles du monde entier…

L’ heure est pathétique, puisque leur contrefaçon va jusqu’au dépôt de la marque « femelliste » ( https://data.inpi.fr/marques/FR4911782 ). Élaborer un concept politique comme outil de résistance n’est pas une propriété privée intellectuelle, c’est même tout l’inverse, c’est forgé pour faire fructifier la justice. Son dévoiement est un backlash de plus de la part de la collabitation. Le brevetage c’est précisément ce contre quoi le femellisme lutte. Si la maternité d’un concept doit revenir à qui de droit dans l’Herstory où les femmes sont systématiquement effacées, maternité n’est pas hold up. Dora Moutot et Marguerite Stern désenfantent un bébé intellectuel et invisibilise un mouvement collectif pour rapter en appropriation . L’appropriation d’une pensée de résistance est un dévoiement typique du patriarcapitalisme. Breveter la lutte de justice est un backlash masculiniste. Une lutte si elle est juste n’est pas capitalisable . Ou quand brandir la sororité sert à être anti-sorore…

Le révisionnisme historique et intellectuel est une constante d’un mouvement de résistance à l’ordre dominant. La collabitation est toujours aux aguets dans les jupes des justes. Les arrivistes piétinent en marche pied celles qui se battent pour toutes. On se souvient de Bourdieu publiant « La domination masculine » en pompant les féministes sans les citer, maniant les guillemets par métonymie faisant passer le tout comme une partie, en s’enrichissant de son édition, en insufflant aussi l’ambiguïté poison dans le titre qui ne dit pas si il s’agit d’un dénoncé ou d’un énoncé… Les femmes de droite intéressées prioritairement par une gloire et/ou un enrichissement personnel sévissent toujours contre les féministes. On se souvient d’Antoinette Fouque qui déposa le sigle « MLF » contre l’avis de toutes les femmes qui le constituaient . Et déjà l’argument légitime était qu’une institutionnalisation d’un mouvement libre était un contresens douloureux et contreproductif . Des antécédents sororicides il y en a eu un plus récent encore… Et voilà pourquoi il faut que cesse l’évaluation en mesquinerie de « petites histoires » , il faut que cesse le silence sur les agressions intestines du ventre qui reçoit les coups masculins. Car les putschs des collabites tuent aussi certainement que le patriarcat masculin. La lutte contre les violences bitocrates n’est hélas pas que frontale, les violences masculines utilisent des femmes, utilisent la misogynie internalisée des femmes. La rivalité entre femmes si elle est programmée par les mâles dominateurs ne peut résister au féminisme car alors il s’effondre. Et n’en déplaise aux féministes, les femmes ne sont pas les seules victimes de la terreur masculine. Les enfants et les zootres aussi. Les zootres surtout. Les femelles avant tout. Les carpes radeau sont même le peuple plus martyrisé dans notre civilisation de piscitorture . Les juments des fermes à sang sont quand à elles la clef de voûte de l’holocauste nataliste mondiale. Personne ne les considère, les femellistes doivent y remédier. Si il est vrai que nous sommes suffisamment nombreuses pour ne pas être d’accord, il est encore plus vrai que l’instrumentalisation du féminisme par des femmes est une réalité cruelle. La trahison d’Inna Shevchenko et Anna Hutsol n’est pas une « petite histoire » car cette histoire a tué Oksana Shachko . Les « petites histoires« cumulées font la grande Histoire : Le dévoiement des traitresses a pornifié la lutte antiporn. Le privé est politique et pas seulement dans l’alcôve du violeur domestique, l’interne est politique. Dora Moutot collabore avec l’industrie du viol tarifé « Wyylde ». Quand Marguerite Stern dans un retour du refoulé titre son livre « Héroïnes de la rue« , se souvient-elle d’avoir jeté à la rue les affaires d’une héroïne réfugiée politique aux poignets cassés par l’exil, vivant dans un squat, cofondatrice d’un mouvement mondialisé, paupérisée et esseulée, éreintée par son activisme femen, criant dans le désert son éviction de son propre mouvement ? Les complices comme Caroline Fourest furent nombreuses à iconiser Inna pour façonner un mythe glamour commercialisable. Au même moment le statut de réfugiéE politique était expédié pour Inna quand Oksana Shachko et Sacha Shevchenko durent subir la lenteur insécure du marathon administratif. « You are fake » « écrit Oksana avant de se pendre … Si la toxicité de vampire féminin avait trouvé assez de refus, Oksana Shachko ne serait pas morte et la ligne politique Femen serait restée puissante et incorruptible. Stern a trahit les 3 piliers du manifeste Femen, son duo collabore avec l’extrême droite Valeurs Actuelles, l’industrie du viol, le catholique intégriste Baudouin Wisselmann pro chasse, pro corrida, pro husbandry: un idéologue sadiste intégral. Marguerite Stern et Dora Moutot sont des antifemellistes assumées.

« Femen: histoire d’une trahison » d’Olivier Goujon

Au moment où les activistes femellistes qui rédigent ce texte sont en sursis d’emprisonnement par le patriarcat, font les poubelles pour survivre aux amendes de procès iniques des multinationales du zoolocauste, surnagent face aux cybercensures incessantes faisant disparaître les traces de leurs exploits de justice, survivent dans la terreur des multiples perquisitions de la gestapo des animaux, soignent les traumas des pistolets sur le front par la milice d’État, subissent le traitement judiciaropolicier d’un régime totalitaire qui taxe d‘ »écoterroristes » les femmes qui ouvrent les cages des lapines, baignent dans les cyberviolences menaçantes de viols et de meurtres, se maintiennent vivantes quand tout pousse au suicide. A ce moment il faut encore mener bataille pour que jamais les truies ne soient refoulées dans l’impensé de la considération. Honte à Dora Moutot et Marguerite Stern, honte car elles savent parfaitement ce qu’elles font, honte car elles sont habituées de ces pratiques malhonnêtes, honte car leurs manigances parisiennes sont un danger considérable. Honte car leur sabotage freine la lutte fondamentale. Honte car la libération animale n’attend pas .

Nous espérons que ce démenti sera relayé dans vos mecdias car nous luttons pour vous sauver malgré vous. L’extermination perpétuelle qu’est l’husbandry, fruit pourri du patriarcapitalisme, est la première cause de destruction du vivant, de la 6ème extinction de masse qui nous menace toustes .

Parce que les martyres des husbands sont les grandes oubliées de la pensée, nous ne laisserons pas des antiféministes capitalistes, avaleuses de femelles, revendiquer le femellisme.

Parce que les vaches sont inappropriables, nous ne laisserons pas la lutte pour leurs dignités être appropriée. Le capitalisme est bâti sur les têtes « caput »du bétail, il s’effondrera par la révolte du cheptel des enfantantes désenfantées.

Femellistement,

Solveig HALLOIN, Carole LEAUX, Alizée DENIS avec l’adhésion de toutes les femelles du collectif Boucherie Abolition, 20 janvier 2023

  • Bientôt dans vos librairies « HUMANIMÂLE CANNIBALE, le femellisme ou l’apocalypse » par Solveig HALLOIN
  • Conférence mars 2023 : »Le femellisme ou l’extinction de l’animal sapiens » par le collectif Boucherie Abolition

#FEMELLISME #FEMELLISTE #GoFemalist #EndHusbandry

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