
PISCITORTURE
Dans la majorité des camps de naissage de poissons, c’est la « fécondation in vitro » qui est pratiquée.
Les poissons femelles reçoivent plusieurs injections d’hormones afin de provoquer l’ovulation, puis la ponte [1]. Cette hormone est présente dans une glande située dans le crane des poissons. Elle est récupérée sur des poissons dont le crâne est coupé en deux ou percé à l’aide d’une foreuse pour atteindre la zone [1,2], elle est ensuite broyée et injectée.
Dès que les œufs sont parvenus à maturité, ils sont extraits du corps des femelles : elles sont mises dans un bac de produit chimique anesthésiant pour les empêcher de se débattre et de compliquer le « travail » de l’éleveur, puis ces derniers leur appuient sur le ventre jusqu’à ce que tous les œufs soient expulsés de force. Une fois volés, les œufs sont mélangés au sperme des « reproducteurs » pour être fertilisés artificiellement [1,3,4,5].
Les œufs sont ensuite incubés et l’éclosion a lieu entre 48 et 72h après la mise en incubation.Les alevins (larves) sont mis·es en bassin vers 1 mois, puis sont déplacés dans d’autres bassins appelés « post larvaires » ou les ils passeront 40 jours. Leur taille sera multipliée par 10 (2 milligrammes à 200 mg). Ces petits poissons seront triés mécaniquement et calibrés à l’aide de grilles : les plus gros restent bloqués sur des grilles tandis que les plus petits les traversent. Ceci permet donc le calibrage de « bandes » qui sont des groupes d’individu·es de même âge et de la même taille.Les plus gros passent à la « nursery » qui est la phase d’engraissement (200/250mg à 2g), tandis que les plus petits restent en cuve jusqu’à ce qu’ils atteignent 200/250mg.À 2g, la « taille marchande », les poissons sont livrés aux camps de concentration appelés « élevages » [3], après être vaccinés à la chaîne [6].
PISCICULTEUR N’EST PAS UN MÉTIER, C’EST UN CRIME !
EUGÉNISME PISCICOLE
Avant d’être engraissé-es dans des camps de concentration et d’engraissement, les poissons, comme toustes les animaux dits « d’élevage », sont forcé-es à la reproduction dans des camps de tortures génétiques et de naissage.
La base de l’« élevage sélectif » consiste à sélectionner des individu-es possédant une « valeur génétique » élevée pour un phénotype (caractère) souhaité en tant que parents, de sorte qu’iels transmettent leurs gènes « supérieurs » à leur progéniture dans les générations suivantes. L’objectif de tout programme de « sélection » est de sélectionner les « meilleur-es » individu-es destiné-es à être utilisé-es pour créer la prochaine génération.
Le taux de croissance est souvent le caractère clé à valeur économique la plus élevée dans l’élevage en général et dans les secteurs aquacoles.
Pour les criminels de l’élevage, une « bonne sélection » permet d’obtenir des animaux plus gros et grands, avec une durée d’élevage plus courte.
Enfin, l’INRAE (institut français du zoocide financé par de l’argent publique) a inactivé chez le saumon, séquestré dans les élevages, un gène pour « produire » des individu-es stériles, de sorte que s’iels s’évadent, iels ne causent pas de « pollution génétique » au sein des populations libres.
Alizée DENIS, 6 janvier 2021
—Leader mondial du saumon : Mowi (anciennement Marine Harvest)—Sources :
[1] FAO – Processus complet et effrayant de la “reproduction” des poissons : http://www.fao.org/…/FAO…/General/x6709f/x6709f09.htm[2] Exemple de prélèvement d’hormone chez le poisson chat : https://www.youtube.com/watch?v=XM-Nfme-dPA[3] Le début de l’élevage marin : https://youtu.be/4sGxWZwdLdU[4] “Reproduction” de la truite : https://youtu.be/Nft-93R_yP8[5] “Reproduction” du farios : https://youtu.be/B4X97ePxTyQ[6] Thalassa – Les secrets du saumon d’élevage : https://youtu.be/MA7shvAdjOs• http://www.fao.org/3/a-i0283f.pdf
• https://www.inrae.fr/…/pdf/Avis-12-Comite-Ethique-web.pdf
➤ Contre-dicktionnaire femelliste : https://boucherie-abolition.com/…/contre-dicktionnaire…/