« Ce qui est constamment visible dans la société c’est la rivalité armée des mâles pour la domination et cela invisibilise la guerre coloniale constante contre les femelles ». Nicole ROELENS
» Seul le bien est radical » Hannah ARENDT
« Le problème n’est pas « Quelle planète allons-nous laisser à nos enfants? » mais « Quels enfants allons-nous laisser à la planète? » Françoise D’EAUBONNE
– Les vivifiantes contre les violAnts –
J’écris en tourbillon, l’ordre logique n’est pas le seul désordre
Le femellisme est un taureau dans l’arène. Le Monde entier est une Arène. Le taureau torturé est émasculé pour bondir car son supplice doit encore faire spectacle. Les matamorts doivent violer de l’épée et en jouir dans une communion d’ entrecouilles , les potes festoyant en branlettes matuant un film porno, les violAntueurs sont des addicts à la surenchère de barbaries sophistiquées en perversion pour sortir de l’ennui . Les humanimâles sadisent les sentients parce qu’ils n’arrivent plus à l’être. Le regard carnassier, la bite tankisée au viagra, le vampire assoiffé de vie, le moribond doit génocider pour se distraire . Le patriarcat est psychopathe, leurs consciences ne sont plus là.
Retournons le spectacle contre eux . Accusons les zappropprieurs. Sortons du cadre concentrique et explosons les tribunes des spectatueurs. Arrachons les micros des Tribunes, prenons la place, prenons les Places. Nos colères sont moteurs de justice. La corrida est à l’art ce que le viol est à l’amour. Nous ne serons plus jamais utilisées -fait outils- de chair à bébés ou de bêtes de foire. PorNO. Pornolocauste never.
Le femellisme est une position politique au bord du gouffre, survivantes des polytraumatismes du patriarcat boucher, sans les outils des maîtres, sans la confiance innée que la culture androauréolée lègue aux garçons, sans alliés. Les violAnts sont en face identifiés mais aussi dans les rangs du féminisme tronqué et dévoyé qui défend les mascumasqués ayant réussi à usurper aux femelles le statut de victime. Les gynonégationnistes infiltrent la résistance pour la faire disparaître. L’idéologie « trans » voit un lien entre le sexe biologique et l’oppression et ils réagissent en voulant démanteler la notion de sexe biologique, tandis que les femellistes réagissent en voulant démanteler l’oppression. Les premiers sacrifient la réalité pour éviter de se confronter au pouvoir, les secondes se confrontent au pouvoir pour éviter de sacrifier la réalité. Les premiers violentent les secondes, à nous femmes de confronter la violence masculine des gynonégationnistes. Les femelles sont un peuple nexterminé et sexterminé : la dicktature attaque partout, chaque jour, chaque seconde nos intégrités corporelles pour spolier nos enfantements et humilier nos femellités .
ÉTATS DE NOS LIEUX HORRIFIÉES
La couillocratie gynocidaire ne tient que par l’appropriation, l’exploitation , le nesclavage et la nextermination des femelles du Monde. Les gestes de la dicktature sexiste sont assujettissement intégral des corps femelles dans leurs fécondités et leurs jouissances – que l’accouchement soit un plaisir extraordinaire est LE tabou. La mainmise de la milice spermocrate pour rester maître de nos pouvoirs d’enfantement se brutalise dans un versus nataliste ou dénataliste…Au bon vouloir du démographe androcrate :
Traite des femelles; Industrie mondiale des viols procréatifs , des inséminations violeuses, « GPA »; Marathon gestatif des femelles de l’élevage; Grossesses par incestes; Fœticides des juments des fermes à sang pour synchronisation mondialisée des chaleurs ; Sexage : séparation des femelles et des mâles à la naissance pour sexocide d’un des deux sexes dans l’élevage; Sexage génétique pour discrimination dans la sexuation; Stérilets; Castration des bébés mâles ; Ablation de l’utérus de millions de femmes racisées ; Politique de fiLLicides ; Commerce d’ovocytes; Banque de sperme ; Césariennes dues à la géantisation eugéniste des bébés; Excisions par millions ; Ligatures des trompes ; Empoisonnement par hormones synthétiques de la « pilule contraceptive »; Viagra ; Avortements forcés ou interdiction d’avorter ; Rapt des filles ; Désenfantements institutionnels; Désallaitements; Mariage ; Avortements sélectifs pour les filles à naître ; Dote et patronyme ; Incestes ; Infanticides ; Pédocriminalité ; Pédophagie ; Commerce d’organes ; Matricide de gestantes ; Mastectomie ; Hystérectomies ; Repassage des seins ; Forçage génétique ; Tortures eugéniques du génotypage; Poupées sexuelles et animaux peluches…………….Natalisme et stérilisme sont les 2 faces d’une même charcuterie. Des femmes aux chattes, des poules décalcifiées par la ponte aux mamelles ensanglantées des truies encagées prolificisées par eugénisme ayant plus de bébés que de tétons……. La population est sous le joug des pères tueurs : l’impérialisme des mâles est totalitaire planétaire.
Le femellisme est l’attitude de résistance des femmes sorties de l’emprise coloniale de la couillocratie. Le femellisme a pour objectif de renverser les dicktatures mondiales faisant régner le suprématisme du mâle sapiens sapiens . Sa lutte ne se préoccupe pas tant du soin aux persécutées que d’empêcher le mal de se produire. Sa lutte est radicale et les causes seront prioritaires sur les conséquences. Il est temps de cibler les gestes violents initiateurs des symptômes de la dicktature. Il s’agit d’un féminisme ayant intégré dans son champ de considération toutes les femelles animales. Si le féminisme c’est les femmes moins la misogynie alors le femellisme sera les femelles moins la mizoogynie . La lutte du femellisme est contre le sexospécisme . Elle associe le combat féministe au combat animaliste en fusionnant ces deux concepts pour n’en faire qu’un : femellisme contre l’humanisme qui n’a jamais été autre qu’un androcentrisme totalitaire réificateur de tout ce qui n’est pas Lui et opérant une appropriation de la fécondité dont sont dépositaires les corps femelles. L’ humanisme -qui ne se conscientise pas comme idéologique- pose le mâle sapiens sapiens comme un dieu suprématiste universel. Jusqu’à présent le « mâle » fait figure d’humain quand la femelle fait figure de « femme de l’humain ». La fillation sera dès lors nécessaire pour sortir les femelles de l’invisibilité réelle et donc conceptuelle. Conceptuelle et donc réelle. Faire face à la haine mizoogyne et renverser littéralement ses structures violAntes sera donc la bataille à enjamber. La volonté d’en découdre et de transformer la dicktature vers des coopérations bienveillantes des interdépendantes que nous sommes toustes. Il s’agit de sortir de l’internalisation des dénigrements patriarcaux et de faire valoir le réel prosaïque comme non dégradant. L’assimilation des femmes à la nature et à son corolaire d’animalité ne saurait plus être une infériorisation. Le femellisme lutte contre le sexage pour la reconnaissance de la diversité des sexes, des races et des espèces hors de l’annexion du mâle humain . L’anatomie ne saurait être un critère de privilèges politiques : le privilège des phalliques de nous violer pour le désenfantement ou la privation de notre jouissance d’exister va sortir de la doxa mondiale. Pour cesser de penser les animaux mais de se penser comme animal, pour sortir de l’humanisme misérable, il faut sauter dans le réel, aller, entrer, introduire les camps où à chaque seconde s’exerce un génocide bien rangé . Cesser la condescendance sexoraçospéciste en cessant d’intervenir par nos gestes d’ignorants. Rompre les paternalismes antérieures qui sont tous issus de thanatopolitiques interventionnistes bitocentrées.
La mission femelliste est d’extirper le peuple femelle d’une triple diaspora :
1 Les femmes sont exilées de territoire terrestre puisque 99% du foncier planétaire est spolié par les hommes. Il s’agit donc de congédier l’impérialisme mâle du privilège de posséder la Terre Mer. Les zootres femelles ont quand à elles non seulement aucun espace légitime mais une carcéralité concentrationnaire planétaire. Les zootres femelles et leurs petit.es sont une diaspora hors sol .
2 Les femelles sont exilées d’elles-mêmes, de leurs territoires corporels. Leur corps usine à pondaison, lactation et procréation est réifié en machine à bébés. L’imaginaire des femmes est mâlifié créant une intériorisation de l’infériorisation . L’extractivisme est celui de notre chère chaire. Les violAnts nous labourent . Les femmes sont utilisées par les hommes pour faire des hommes. Nous sommes des moules incubateurs de mâles, des couveuses incarnant les futurs petits soldats du patriarcat. Les femelles de l’élevage sont utilisés par les hommes éleveurs pour faire des femelles, spolier leur du lait, leurs œufs, leurs phanères et leurs organes . Les violAnts sont des vandales. Les colons sont des parasites. Les femmes sont sexterminées par la pornoprostitution, clivées, sidérées, dissociées, aliénées par la pratique du trauma comme routine, contraintes de vendre leur viol et autres tortures aux embrocheurs sadiques.
3 La femellité est exilée de la langue par usage du masculin générique, grammaire sexiste, lexique mizoogyne, et invisibilité du féminin dans la locution du locutueur possesseur de technoparole. Il s’agit de mâlifié le masculin qui s’est neutralisé, générifié, humanisé, universalisé. Sortons les violAnts qui ont sectionné leur phallus pour en faire une arme anti-femelles de la langue où leur violAnce est forclose. Les hommes ont fait de leur sexe un Avoir pour s’outiller contre celles qu’ils prétendent Être le sexe. Puisqu’ils possèdent un sexe et que nous sommes un sexe, puisqu’ils réifient leur sexe en arme blanche, il advient qu’ils nous perçoivent comme une menace de grande taille… Il y a une oppression dans le réel des mâles contre les femelles : la langue ne peut continuer de camoufler une dicktature par une symétrisation révisionniste imaginaire, fantasmée, théorique.
Le femellisme n’est pas essentialiste, il n’y a pas d’essence femelle, il y a une anatomie faisant capacité gestative, pouvoir d’enfantement, potentiel procréatif . Il n’y a pas d’essence femelle, il y a des existantes femelles. Il y a nos corps colonisés, nos mamelles dressées, nos vies amoindries, nos traumas saillants. Il y a notre empirisme séculaire de peuple sexclavagisé. Il y a nos expériences vécues de femelles femmes devenues qui sont la richesse culturelle du génie des résilientes en colère dont l’arborescence puissantera au gré des émancipations à venir . La sapiens doit savoir se situer dans la pyramide des oppressions des ogres masculins, exercer le centrage de l’attention sur elle-même et le décentrage sur les cLastes inférieures , sur le peuple des zootres. Les bitards au pouvoir des dicktatures actuelles n’ont pas la compétence de se décentrer d’eux-même. Les femmes doivent arrêter de faire aux zoonimaux ce que les hommes font aux femmes. Avalées avaleuses nous devons recracher l’agonie.
Une petite fille est dite femme lorsqu’elle est pubère, alors que petite elle est déjà femelle. Le femellisme pose le sexe femelle comme victime des hommes , les petits garçons ne sont pas encore impactés par la prédation misogyne. Aussi, le femellisme n’oublie pas les enfants comme victimes du patriarcapitalisme et brandit comme défense de dignité : « Les femelles d’abord ! ». La cooptation des femelles entre elles sera un mode opératoire de la lutte. Sororité avec les femelles du monde entier en éjectant les collabites qui nous tuent aussi certainement que les bites coutellisées. L’Exciseuse devra risquer la lutte collective pour sa vulve mutilée dans les mouvements de résistances ou être considérée comme ennemie politique. Parce que la collabitation tue les feMMelles aussi infailliblement que les colonisatUeurs. Nous tiendrons tête aux suffisants. Nous cultiverons l’effronterie. Nous ciblerons les principaux ennemis. Nous coucherons de nouveau avec les singes sapiens bipède dans l’ère post-patriarcale, quand ils seront devenus aimables, dignes d’être aimés. Actuellement, la propagande de l’amour romantique est une croyance qui opère un carnage de fémicides. Le romantoc c’est le chaud POUR faire passer le froid du porno. Et la jubilation sensuelle orgasmique est impossible car Popaul , biberonné à la pornification sadique, est un mal baiseur impuissant à relationner. Nous assumerons d’être déplaisantes aux hommes et érotiserons la désobéissance à l’ordre phallocrate.
Le femellisme élargit la considération morale à toutes les espèces et aux enfants. Le féminisme, comme son nom l’indique, est un concept trop étriqué pour englober l’enfante et la femelle. Deux conditions -non pas sociales- mais existentielles d’une femme. Et voilà que cet universel femelliste englobe TOUS LES OPPRIME.ES du patriarcapitalisme contre celui-ci . Dans la pyramide des oppressions les femmes sont à un étage intermédiaires et c’est en libérant les peuples encore plus vulnérables qu’elles augmenteront leur armée de défense contre les trusts masculinistes . En délivrant les prizoonier.es politique des mains de geôliers tyranniques, les femmes renouent avec l’alliance des zootres pour combattre par pagailles . Le patriarcapitalisme violeur , proxénète de la procréation a généré des milliards de Nesclaves de chair, il suffit de massivement évader les martyres dans la nature pour que celleux que les psychopathes ont capitalisé s’évaporent. Les « produits » restitués sujets disparaissent et deviennent des zoocombattant.es avec les femmes.
Le femellisme est une réponse au cercle vicieux de l’humanimâle qui viole un taureau pour violer mille vaches pour tuer ses veaux pour prendre son lait pour empoisonner les nourrissons humains et torturer l’accouchée qui a besoin d’allaiter pour remettre ses organes déplacés par la sortie du nouveau né.e. L’éleveur désallaitUeur au passage abuse du besoin de succion du petit veau et se fait pomper la bite. Les monstres substituent aux pies des mères leurs bites de vils violeurs. Les mères accouchent dans des camps de torture. L’industrie du désallaitement victimise 4 protagonistes : 2 mères et 2 nourrissons. Le fromage c’est un carnage. Le beurre est l’argent du viol . L’industrie du désallaitement fait des milliards de victimes chaque jour : lactolocauste.
Je n’oublierais jamais cette femme noire prisonnière accouchant menottée, ni les chaines des génisses engrossées, ni les étriers des salles de maternité où docteur bitard vient t’épisiotomer ….
Animaliser la politique à partir des capacités des zootres car le point de vue des zootres enrichit la géopolitique actuellement minable moribonde de Mr God. Nous allons coopérer avec nos alter ego en partageant l’espace Mer Terre et en fracassant les structures des colons impérialistes humanimâles. Domestiques nous serons mais notre maison c’est la mer, la terre et les airs. LA sapiens et nos sœurs zoopprimées par les même ennemis vont s’allier contre le patriarcapitalisme . Les féministes n’ont aucune déperdition sacrificielle dans l’approche femelliste car la résistance converge vers les mêmes verges. Le féminisme qui fusionne avec l’animalisme se trouve renforcer des intelligences animales et d’une puissance surnuméraire de combattant.es . Libérer les prizoonier.es politiques des camps de naissage est une évidence éthique, pratique et stratégique comme priorité femelliste.
Le pari éthique est le suivant : le pouvoir d’appropriation relevant d’une organisation pyramidale où trône le mâle sapiens, il s’agit d’effectuer une chute de la cime phallique dans les abîmes des colonisées . Et d’en renverser la verticalité, les basses couches des castes androcrates ne le sont pas en valeur mais en injustices. A l’inverse, les grands singes sapiens sapiens qui orchestrent l’écolocauste mondial ont pour valeur l’immoral et la létale politique.
Devenir attentives aux êtres qui impactent toutes les violAnces, soi, nos sœurs, les zoonimaux, non perçues comme victimes parce que hors du champ de l’attention. Du chagrin des oiseaux aux rigolades des rats, de la biche à tête d’écorces à l’abeille orchidée, de la marmotte se baignant de soleil au pigeon estropié. Ne plus jamais laisser aller le « c’est comme ça » parce que la banalité du mâle fait mal et qu’elle amène les habitant.es de la Terre dans un vortex apocalyptique d’effrayées. Le patriarcapitalisme est hécatombe, son suprafantasme puritain de fornications cannibales est entré dans les mœurs culturelles : les enfant.es sont réifiées en couteaux pour embrocher les mères ; le purgatoire bigot est réalisé sans conscience d’être l’enfer, les cerveaux ont disjoncté , les lésions dans le cortex frontal font acteurs automates.
Les femmes sont utilisées pour l’entretien, la reproduction, la production. Pour les femelles de l’élevage la reproduction c’est la production : les enfants sont viandalisés. En est-il autrement pour les femelles devenues femmes ? Nos enfantes sont violées avant que d’être fécondées, nos enfants programmés comme chair à canon, non pas pour la perpétuation de l’espèce mais pour la pérennité de la cLaste des violAnts . Les problèmes du monde ne sont pas que nous femelles soyons sauvagisées mais que les humanimâles aient arrêté de l’être. Ils croient que la Cité peut être hors sol, en lévitation géographique, en orbite de la Terre. Réensauvageons le Monde, les aliènes sont sous nos pieds, sortons-les des charniers, laissons les réadvenir, elleux-seules peuvent nous réapprendre à vivre. La richesse nomade des zoonimaux libres nous manque tant, leur sensualité peut nous sauver du suicide des andros. L’erreur est urbaine. L’humanimâle cannibale. L’espoir voyageur.
Nous sommes les femmes devenues qui se défendent, nous sommes les femelles qui se défendent, nous sommes l’espèce qui se défend, nous sommes les animales qui se défendent, nous sommes la nature qui se défend de l’inculture de l’andros qui philosophe en rond, tue en série, hurle son silence, eugénise les génisses, mutantise le vivant, pérore son exceptionnalisme. Non que monsieur Braquemard ne soit exceptionnel , mais tous les sexes le sont. Et chaque espèce est exceptionnelle. Retournons LEURS valeurs morbides, réhabilitons LEURS péjorations. Redevenons qui nous sommes et quittons ce qu’ils font de noues. Le mal est dans le regard des mâles. Malifiées, mâlifiées, sorcièrifiées, putifiées, musifiées, voilées, pornifiées, sexifiée, excisées, masectomifiées, empoubellées, poupifiées, plastiquées : sortons du mâle gaze pour vitaliser leur escarre-monde. Sans peur de mourir car combattant les femellicides prémédités avant nos naissances. Les colons viriocrates sont eux-mêmes dépassés par le siphon de leurs violAnces . Leur pédozoophagie est autophage. Ils font du Monde un désert de feu : les pyromanes sont les pompiers, les PDG des multinationales du zoolocauste, les présidents, les ministres, les juges, les policiers, les avocats, les médecins, les professeurs, les philosophes ; il faut tous les destituer des trônes où ils ne savent que nous chier. Autant d’incompétences doivent être congédiées. Ils nagent dans leur suffisance comme les poissons dans l’eau: mais soif de justice nous avons, carpes radeaux nous suffoquons, nos enfants ont faim de la jubilation d’exister. L’avenir s’ouvre au pied de biche. Soyons blasphématrices de leurs Dick Pick , unique preuve de l’existence de Dieu, réhabilitons leurs temples, églises, mosquées, synagogues, en carnaval de dé-générée comme placebo à leurs rituels austères. Cessons de les prendre au sérieux, leurs dieux sont des pantins, dont ils sont les minables marionnettistes. Ouvrons les fermes et brûlons leurs bordels d’où les sexclaves seront sorties. Que les avalées s’évadent, que nos désordres fassent désirs, que les dividues redeviennent individues indivisibles . Prenons en compte ce qui compte pour noues et ce qui compte pour les zootres. Les relations font les personnes. Les zoolocaustés ont hâte de relationner .
Les zootres et les femmes sont spécisé.es et secxisées, non parce que nous serions davantage « nature » – l’état de nature est qualitatif, non quantitatif – , mais pour que les hommes oublient leur mortalité naturelle. Les violAnts externalisent ce qui les hante et organisent nos holocaustes pour de vrai, dans le réel actuel du Monde. Il ne s’agit pas dès lors d’internaliser leur ignorance, leur stupidité et leur fuite en arrière dans la boucherie d’un purgatoire actualisé. Il ne s’agit pas de s’extraire vainement de la nature, de l’espèce, de l’animalité, de la femellité mais de leur imposer qu’ils sont des ANIMAUX SEXUÉS DE L’ESPÈCE SAPIENS SAPIENS MORTELS . Il n’y a pas de nature femelle, nous sommes nature AUTANT que les humanimâles qui détruisent la nature pour s’en extraire , qui se détruisent. Leur quête suicidaire assassine au passage tous les gens du monde. Laissons-les boxer leurs incompétences et travaillons à les empêcher de tuer les naissances.
Ce n’est pas le sexe qui est social, c’est le sexisme. La dimension biologique des sexes n’est pas une dimension : les sexes SONT et leurs traitements hiérarchiques sont sociaux. Le sexe femelle n’est pas un carcan, c’est la culture mizoogyne des emprizooneurs qui est une prison.
Porter un jugement en culpabilité sur les zooppresseurs sera une éthique incontournable pour la lutte. Le relativisme culturel est immoral, est oppression. Ne pas prendre position face à l’injustice c’est être le bourreau. Les intellos de la gestapo sont foison. L’objectivité étant la subjectivité des tranquilles privilégiés, l’inaction étant la pire des actions face à une guerre, le devoir des femellistes sera de dénoncer et secouer les zoBpresseurs auréolés immaculés par un discours philosopheux surplombant le champ de bataille. La justice est toujours partisane. Il n’y a pas d’éthique sans son geste, sans assumer sa place face à l’effroi du mal. La servitude des taiseux est contreproductive. Si se taire en situation de guerre c’est collaborer, ne nous y trompons pas, la psychopathie est du côté de ceux qui ne prennent pas le risque de la salissure quand nous tentons de panser l’hémorragie de nos sœurs égorgées. Ils pensent en rond, nous panserons en geste et les ferons dérailler. Nous sommes les terre à terre, les chercheuses de justice, les savantes des plantes.
Les femmes sont une caste par fiLLiation femelle, un peuple infériorisé et endogamisé par les humanimâles. Les femmes ont en commun l’obligation d’obéir à la dicktature, elles ont en commun la menace comme quotidien, elles ont en commun d’être sous la mainmise des suprématistes masculins. Nous sommes les sujets objectifiées par la haine misogyne de l’idéologie humanimâle. Le boy’s club mondial des bibites nous opprime donc telle une cLaste. Les femelles sont une cLaste sociale gynocidée. Les humanimelles sont génocidées, les zoonimelles sont nolocaustuées avec leur petits zoonimâles, leur gynocide étant méthodique, financiarisé, industrialisé, mercantilisé, mondialisé. La permanence de l’holocauste est assurée par les natalicides, l’industrialisation eugéniste du crime nataliste explosant la démographie des bébés issus des camps de viols procréatifs. La zooppression est naturalisée de la même façon que racisme et sexisme participent d’une propagande en naturalisation. Les domesticatueurs sont les locutueurs de cette dénégation par assimilation à la nature. LES DOMESTICATUEURS SONT DE LA NATURE. L’enfantement des femelles de l’élevage se marchandise entre proxénètes violeurs vendeurs acheteurs. Le statut des femelles humaines de la « GPA » est quasi similaire. Les intermédiaires du commerce des bébés colis s’enrichissent, les mères dépérissent. Mais le patriarcat ne saurait réduire les femmes à la maternité puisque la maternité est irréductible. Ce sont les enfantantes et leurs enfants qui sont en revanche utilisées, torturées, droguées, attachées, assassinées dans l’accouchement, l’allaitement, la couvaison par les éleveurs de douleur, enleveurs de bébés, élVIOLeurs de dignité, voleurs d’envols. Les femelles sont les référentes absentes de l’élevage. Les violAnts ont pris leur place, ils se substituent à nos capacités gestatives pour en faire une ascendance de pouvoir et prétendent « produire » du lait, des œufs, des veaux …puis nous avalent. Les violAnts prennent la place des dieux créateurs qu’ils ont inventés en taisant les mères in-questionnées comme celles qui incubent dans les camps de naissance pour la mort … et ces dieux sont des ogres incestueux qui mangent leurs nourrissons issus de leurs viols. Les mêmes qui stérilisent les femmes pauvres, engrossent par milliards les femelles cannibalisables…. Pour pouvoir manger, les femmes vendent leur viol quand les hommes violent les vaches et font des esclaves d’engraissement qui affame les femmes pauvres…. Les violAnts ont fait un système où ils ont l’ascendance sur nos descendances. Ils ont foudroyé l’hérédité par mutantisations génétiques et ont exterminé les généalogies, éradiqués les espèces, pulvérisés le sens du cosmos …
Le féminisme DOIT être animaliste car si la sapiens a pour injonction de « produire » des mâles, les zootres femelles ont pour mission de « produire » des femelles. Si les hommes livrent fièrement leur sperme aux banques de la dicktature, les mâles de l’élevage sont violés torturés pour vol de leurs éjaculats. Aussi l’élevage est le vortex où le patriarcat des pères tueurs-naisseurs-engraisseurs de mères devient apocalyptique. Les crimes y sont dès lors exponentiels et leurs pandémies n’ont plus de fin. L’élevage n’est pas un holocauste circulaire cyclique au sein d’une planète où les zoonimaux libres taxés de « sauvages » sont exterminés, l’élevage c’est l’ouragan fratriarcal de notre civilisation, l’épicentre du mal qui explose l’idée d’Éthique et fait disparaître la possibilité de penser. Son nombre de victimes est impossible à concevoir parce que l’infini est INCONCEVABLE. Les hommes ont inventé l’infini du meurtre, les natalicides: ces hommes ont des corps , des noms , des adresses et des armes.
L’husbandry est une boucherie, il est impératif de s’enforêster car l’erreur est urbaine
Courons avec les louves déprisonner les trézoors ! Décarcéralison la planète Mer des cages aux frontières !
Le femellisme ou la mort. La vie ou la civilisation.
La fraternité tue. La femellité doit naître. Le femellisme s’élever contre l’élevage. Les femelles contre l’husbandry.
Solveig HALLOIN, 15 septembre 2020