
Mantra pour les nuls perdus en véganie:
La passivité tu activeras
Pour un témoin de Jéhovah tu te prendras, dé-convertir Pierre, Paul , Jacques en porte à porte tu pratiqueras
De la compassion stérile tu auras
Herta tu mangeras
La résistance de justice qui endosse les risques tu critiqueras
Pour pécho uniquement tu te gaveras
De « contreproductifs » les gestes justes tu accuseras
De combattre la filière du zoolocauste tu éviteras
Dans la loi nazillarde tu resteras, la répression tu n’assumeras
Avec les tortionnaires tu plaisanteras
Pour l’abolition tu ne lutteras
Des assassinats plus éthiques tu réclameras
La contagion neurasthénique qui vampirise l’indignation le goveganisme propagera
Le statut de victime à un peuple multigénocidé tu usurperas
Dans la mizoonie festive, vegan, tu excelleras
Derrière ton ordi tu resteras, le pied de biche connais pas
Manger n’est pas lutter, l’évidence tu ne comprendras
De ton paraître bienveillant tu t’occuperas mais des victimes surtout pas
Le stade individuel jamais tu ne dépasseras
Les libérer tu ne fais pas alors de futur il n’y aura
L’obsession de la réception tu cultiveras
En faveur des tortionnaires toujours« bienveillance » et « tolérance » tu useras
La panse pleine de houmous , de« végéphobie » tu te plaindras
L’inertie tu aimeras, le dépassement pour la justice détesteras
Les zootres, tu n’évaderas
De faux-mage, tu te régaleras; d’exécutions ils régaleront
Du nouveau magnum tu t’empiffreras, le pistolet perforant leur crâne perdurera
Dans le quant à toi tu te pâmeras, les animaux tu oublieras
Pour la nouvelle glace végane, tu trépigneras: le cochon attendra
A l’efficacité d’une lutte collective politique tu ne comprendras
La zooppression collective institutionnelle planétaire ne peut avoir de réponse individuelle, jamais tu ne l’entendras…
De plaire aux tortionnaires tu te préoccuperas
Abandonner les victimes au choix alimentaire tu pratiqueras
Au veggie world tu iras mais jamais pour l’abolition tu ne lutteras
La colle de poisson dans tes chaussures t’obsèdera mais exfiltrer les saumons vivants des camps tu n’y penseras
Les libérations tu condamneras
Éclairé tu te croiras, mais de contrevérités le raisonnement tu obscurciras
Les martyres en prison tu abandonneras
Ce que mange les victimes d’engraissement tu t’en foutras
Ton nombril au lait d’amande tu lustreras
De politiser un combat collectif d’abolition tu empêcheras
Les femmes tu évinceras, leur travail tu spolieras, la place tu prendras, de vide tu rempliras
Cause et conséquence tu inverseras
La propagande zoophage tu invisibiliseras
Lutter contre la culture zoophage et le gogovegaganisme tu confondras
Dans les camps tu n’iras pas
Le communautarisme identitaire tu adoreras
Les conditions matérielles d’oppression des milliards de victimes tu t’en balanceras le steak au soja
Les zoonimaux tu oublieras
Le govéganisme tu prôneras , approcher les cages tu éviteras
L’adversité inéluctable au combat de guerre tu refuseras
Pendant que de soja tu te gaveras la liberté attendra
Délivrer les zootres ce sera sans toi
Des vidéos tu partageras mais endosser les gestes de justice tu oublieras
« sauver des vies en mangeant des nuggets végé » tu prôneras
En militantisme vertueux les collectifs de boulimiques anonymes tu camoufleras
De l’exploitation tu t’insurgeras mais les libérations « extrême« n’est-ce pas ?
L’assiette comme cache zoolocauste tu utiliseras
De ton assiette ton combat tu feras
Le totalitarisme libéral individualisant tu cuisineras
L’indulgence et la compassion envers les bourreaux tu auras
Des piques-niques territoire de chasse des niqueurs tu organiseras
Les manger tu arrêteras et uniquement là ça s’arrêtera
« La demande fait l’offre » sera ton mantra, tu mentiras, l’inverse t’échappera
Le néospécisme tu créeras
La racine androcrate de l’élevage jamais tu ne prononceras
La gamme vegan des multinationales du zoolocauste tu encenseras
Des veg’events tu organiseras
Leur liberté tu refuseras
Les plaisirs gustatifs végétaux ne seront que pour toi, de la merde littéralement l’ esclave mangera
Pendant que dans son sang l’ esclave patauge, sur Twitter la recette du cake à l’ananas tu traîneras
L’ampleur de ta vison politique a la taille de ton estomac, au combat de civilisation tu n’accèderas
Tenir des pancartes tu feras mais ouvrir les camps tu refuseras, pire, tu condamneras celleux qui le font sans toi
De promouvoir la passivité niaise comme agissante, coupable tu seras
La nouvelle glace vegan tu attendras
Aux zoocriminels ton argent tu donneras
Filmer l’agonie te suffiras
Le buycott comme unique stratégie tu auras
Devant des vidéos tu pleureras, mais tu ne libèreras
De promouvoir l’inertie face à l’injustice, coupable tu seras
Avec les autres néofascistes libéraux qui brandissent le choix d’être mutilé,voilé,violé,tu copineras
La conscience animaliste tu brouilleras
D’un holocauste, un choix personnel tu feras.
En t’identifiant « vegan » , la zoophagie tu autoriseras
Que « vegan » a un impact tu croiras
Ton veganisme l’effroi zoophage euphémisera
Tu manges, Treblinka attendra
Écriture collective de Zoé Samcro, Solveig Halloin, Pomme Hubert, Gérald Feirrera, Nathalie Boulogne, Barbara Pélissié, Mia Animaliste, 28 août 2020
« Dans « Boucherie », c’est quoi que t’as pas compris ? Je ne crois pas qu’il y a une incompréhension à comprendre que manger des carottes n’abolira jamais un système oppressif moralisé, institutionnalisé, organisé, séculaire….Je pense que c’est du spécisme caractérisé obsédé par la bonne conscience de soi quand ce n’est pas pour instrumentaliser sa « pureté »… Appartenir à une communauté tient chaud, pendant que les victimes d’un système planétaire sont abandonnées…Croire qu’on puisse faire l’économie de la terreur spéciste, c’est n’avoir jamais compris l’élevage comme un fait de culture CONTINGENT. Rien d’immuable dans le génocide de nos alter ego ……….Plus de 400 000 000 MILLIONS de viols inséminateurs par JOUR. L’abolition de la nextermination est l’objectif…, le végétalisme n’a pas d’éthique …C’est la zoophagie qui est immorale. »